« Dès que vous commencez à censurer, vous êtes sur la voie de la dystopie et du totalitarisme », déclare RFK Jr. à une commission parlementaire
Cet article a été initialement publié par The Defender – Children’s Health Defense’s News & Views Website.
Au cours d’une audition marquée par des interruptions litigieuses et des tentatives par des Démocrates de la Chambre des représentants de l’écarter en tant que témoin, Robert F. Kennedy Jr, président en congé de Children’s Health Defense (CHD), a témoigné devant une audience de la Chambre des représentants des États-Unis, organisée par le sous-comité sur l’instrumentalisation du gouvernement fédéral.
Le sous-comité, qui opère au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a déclaré que l’audition d’aujourd’hui visait à « examiner le rôle du gouvernement fédéral dans la censure des Américains », « la collusion des grandes entreprises technologiques avec des agences gouvernementales hors de contrôle pour limiter la liberté d’expression » et le procès en cours Missouri v. Biden alléguant une censure gouvernementale.
D. John Sauer, assistant spécial du procureur général de Louisiane, avocat des plaignants dans l’affaire Missouri contre Biden, la journaliste de Breitbart Emma-Jo Morris, qui a révélé pour la première fois en 2020 la désormais célèbre « histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden », et Maya Wiley, présidente-directrice générale de la Leadership Conference on Civil and Human Rights, ont également témoigné aujourd’hui.
La censure gouvernementale et les violations présumées du premier amendement de la constitution par le gouvernement fédéral ont occupé une place importante dans la séance d’aujourd’hui. « Nous devons pouvoir nous exprimer », a déclaré M. Kennedy à la commission. « Le premier amendement n’a pas été rédigé pour les discours faciles. Il a été rédigé pour les discours qui dérangent. »
Traduction du Tweet ci-dessus
Aujourd’hui, je témoigne devant le Sous-comité spécial sur l’instrumentalisation du gouvernement fédéral. L’audience examinera le rôle du gouvernement fédéral dans la censure des Américains, l’affaire Missouri V Biden, et la collusion de Big Tech avec des agences gouvernementales hors de contrôle pour limiter la liberté de parole, y compris la mienne.
Morris a pris la parole sur les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse :
« Ce que cette relation entre les représentants du gouvernement américain et les entreprises américaines représente, c’est une pression sans précédent pour saboter le premier amendement, le droit de penser, d’écrire, de lire, de dire ce que nous voulons, et la façon dont nous répondrons [à cette menace] déterminera si nous considérons la liberté de la presse comme inaliénable ou comme optionnelle. »
Dans son témoignage, M. Sauer a fait référence à la décision rendue le 4 juillet par le juge Terry Doughty du tribunal fédéral du district ouest de Louisiane, qui a interdit à la Maison Blanche et aux agences fédérales de censurer les messages publiés sur les réseaux sociaux. Il a déclaré :
« Le gouvernement prétend que les plateformes de médias sociaux, en appliquant leurs règles et normes de service, censureraient tous ces contenus, de leur propre chef. Mais le tribunal de Louisiane a estimé que ces plateformes ne les auraient pas supprimés, si les fonctionnaires fédéraux ne les y avaient pas pousser à le faire. »
Qualifiant de « stupéfiantes » la portée et l’étendue des efforts de censure fédéraux, M. Sauer a ajouté :
« Des millions de messages et d’intervenants sur les médias sociaux [ont été censurés] dans toute l’Amérique. Cela affecte pratiquement tous les Américains qui lisent, écoutent, s’engagent ou publient sur les médias sociaux à propos des grandes questions politiques et sociales controversées dans lesquels les censeurs fédéraux se sont immiscés …. ». La machine à censurer fédérale est en plein essor et s’étend à de nouvelles frontières. »
Tentative de censure d’une audience sur la censure
Les manigances des Démocrates pour empêcher Kennedy de témoigner ont commencé en début de semaine. Lundi, les Représentants Dan Goldman (Démocrate-New York), Debbie Wasserman Schultz (Démocrate-Floride.) et Judy Chu (Démocrate-Californie.) ont envoyé une lettre signée par 102 de leurs collègues Démocrates à la direction Républicaine de la Chambre, demandant « la révocation de l’invitation de Robert F. Kennedy Jr. à témoigner. »
Selon la lettre:
« M. Kennedy a attaqué à plusieurs reprises deux groupes qui font depuis longtemps l’objet d’une discrimination meurtrière. Sa propre crédibilité en tant que témoin est inexistante. Permettre à M. Kennedy de témoigner devant la sous-commission spéciale ne sert qu’à légitimer ses opinions antisémites et anti-asiatiques.
La direction des Républicains de la Chambre des représentants a rejeté la demande avant le début de l’audition. « L’audience que nous tenons cette semaine porte sur la censure », a déclaré le président (Speaker) de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy (Républicain-Californie.). « Je ne pense pas que censurer quelqu’un soit la solution. »
En réponse aux accusations portées contre lui, M. Kennedy a mis de côté le témoignage qu’il avait préparé pour l’occasion. Faisant référence à la lettre, il a déclaré à la commission: « Les 102 personnes qui ont signé cette lettre sont la preuve même du problème pour lequel cette audience a été convoquée. Il s’agit d’une tentative de censure d’une audience sur la censure. »
Traduction du Tweet ci-dessus
Robert F. Kennedy Jr fait sa déclaration liminaire sur la censure devant le Sous-comité sur l’instrumentalisation du gouvernement fédéral
Comparant ces manoeuvres au maccarthysme des années 1950, Kennedy a déclaré qu’il était censuré « par des calomnies, des interprétations erronées de ce que j’ai dit, des mensonges, des associations », ajoutant que « pendant que je suis sous serment, de toute ma vie je n’ai jamais prononcé une phrase qui soit raciste ou antisémite. »
Le Représentant Thomas Massie (Républicain-Kentucky.), lors d’une interview impromptue après la séance, a déclaré :
« L’ironie et la dissonance cognitive chez nos collègues d’en face sont assourdissantes. On pourrait la couper avec un couteau. Ils nient en même temps qu’il y a censure, tout en suggérant que plus de matériels devraient être censurés. »
Pourtant, les démarches pour empêcher le témoignage de Kennedy se sont poursuivis tout au long de l’audience. Mme Wasserman Schultz a demandé un rappel au règlement, affirmant que M. Kennedy était en violation de l’article 11, clause 2, de la Chambre des représentants, parce qu’il « a fait à plusieurs reprises des commentaires antisémites et anti-asiatiques méprisables. »
Wasserman a déclaré que la règle interdit les témoignages qui « peuvent avoir tendance à diffamer, dégrader ou incriminer une personne. »
Suite à une motion de Massie pour déposer la motion d’ordre, un vote par appel nominal a eu lieu, qui a été adopté par 10 voix contre 8, ce qui a permis au témoignage de Kennedy de se poursuivre.
Traduction du Tweet ci-dessus
J’ai proposé un vote sur la tentative de la Représentante Debbie Wasserman Schultz de censurer
@RobertKennedyJr en passant en session exécutive. Après que nous avons gagné le vote, M. Kennedy a été autorisé à prendre la parole. Pourquoi ont-ils si peur de le laisser se faire entendre ?
Mais plus tard au cours de l’audition, Mme Wasserman Schultz a persisté, déclarant que « les incidents antisémites … sont à leur plus haut niveau aux États-Unis depuis 1970. Ils ont presque triplé au cours des six dernières années [et cependant] vous avez donné un mégaphone à M. Kennedy aujourd’hui. »
Lorsque M. Kennedy a tenté de répondre aux accusations de Mme Wasserman Schultz, soulignant qu’il décrivait une étude financée par l’Institut national de la santé et menée par la clinique de Cleveland, celle-ci l’a interrompu, déclarant qu’elle « récupérait » le temps de parole qui lui avait été alloué.
Traduction du Tweet ci-dessus
Debbie Wasserman Schultz tente encore de discréditer Robert F. Kennedy Jr, mais le Représentant Thomas Massie fournit les preuves 🧾
Schultz: « Vous n’avez cité aucune étude comme vous le citez ici maintenant »
Massie : « Je demande le consentement unanime pour présenter au compte rendu une étude à laquelle M. Kennedy vient de faire référence. »
Les membres Républicains de la sous-commission ont ensuite approuvé une motion visant à ajouter l’étude de la clinique de Cleveland au compte-rendu officiel. Cette étude a confirmé les affirmations de M. Kennedy sur le virus SRAS-CoV-2, en constatant « une susceptibilité génétique unique à ACE2 et TMPRSS2, dans différentes populations « , en particulier pour la « population africaine/africaine-américaine. » C’est sur la base de ces affirmations que Kennedy a été qualifié de « raciste. »
Dans sa déclaration préliminaire, M. Jordan a noté que les actions de censure de l’administration Biden ont commencé quelques heures seulement après l’entrée en fonction de M. Biden en janvier 2021.
Le premier exemple cité par M. Jordan concerne la censure par la Maison Blanche d’un tweet de M. Kennedy du début de ce mois, portant sur la mort récente de la légende du baseball Hank Aaron, laquelle était intervenue moins de deux semaines après que ce dernier avait publiquement reçu le vaccin COVID-19.
Traduction du Tweet ci-dessus
La mort tragique de #HankAaron fait partie d’une vague de décès suspects chez les personnes âgées qui suivent de près l’administration de #vaccins #COVID. Il a reçu le vaccin #Moderna le 5 janvier pour inspirer d’autres Noirs américains à se faire vacciner. #TheDefender
« Ce qui est intéressant dans l’e-mail que la Maison-Blanche a envoyé à Twitter, a expliqué M. Jordan, c’est que l’objet du message était « Flagging Hank Aaron misinformation » (Signaler la désinformation sur Hank Aaron), en référence aux informations publiées dans le cadre des « Twitter Files » (Dossier Twitter) en janvier dernier.
« La désinformation, c’est quand on n’a pas les faits exacts – on dit des choses qui ne sont pas vraies », a expliqué M. Jordan. « Mais si l’on examine le tweet de M. Kennedy, on constate qu’il n’y a rien d’inexact dans les faits. Et pourtant, la Maison Blanche, au troisième jour [de l’administration Biden], essayait de censurer M. Kennedy. »
« L’ironie de la chose, c’est qu’ils essaient de censurer celui qui est en fait leur adversaire dans les primaires démocrates », a ajouté M. Jordan, faisant référence à la campagne présidentielle de M. Kennedy.
Le Représentant Républicain Chip Roy (Texas) de la commission judiciaire a fait écho aux déclarations de M. Jordan. « C’est pour cela que M. Kennedy est méprisé par la gauche et la droite, car si l’on ose remettre en question l’orthodoxie des pouvoirs en place, on devient leur ennemi. »
Dans sa déclaration d’ouverture, la députée Stacey Plaskett (Démocrate-Virgin Islands), membre principal de la sous-commission, a longuement attaqué M. Kennedy et le travail de la sous-commission.
« Pourquoi sommes-nous ici ? … Pourquoi tenez-vous cette audience ? Quel est le rapport avec l’inflation ? Quel est le rapport avec le coût de la vie ? Quel est le rapport avec la vie quotidienne des Américains ? » A demandé Mme Plaskett aux membres Républicains.
Traduction du Tweet ci-dessus
Stacey Plaskett dédie sa déclaration d’ouverture à la diffamation de Robert F. Kennedy Jr
Faisant référence à la présence de M. Kennedy en tant que témoin, elle a demandé : « Pourquoi la majorité Républicaine de la commission accorderait-elle une audience et une tribune aux témoins, en particulier à M. Kennedy, un homme qui a récemment affirmé que le COVID-19 était destiné à attaquer les personnes de race blanche et les Noirs ?
Mme Plaskett a ensuite affirmé que la commission – et ceux qui remettent en question les déclarations de l’establishment – cherchaient à « intimider » les grandes entreprises technologiques.
« Il est clair que l’un des objectifs de cette enquête est de contraindre les entreprises technologiques et médiatiques à fermer les yeux », a déclaré Mme Plaskett. « Lorsque des conspirations extrémistes sont évoquées, ces discours « violent les conditions de service les plus élémentaires concernant la désinformation délibérée et l’incitation à la violence », a-t-elle ajouté. »
L’enquête de la sous-commission avait pour but, poursuivit-elle, de « forcer les réseaux sociaux à promouvoir les théories de complot parce qu’ils pensent que c’est le seul moyen qui puisse permettre à leur candidat de gagner l’élection de 2024 », et ce, par « l’intimidation d’experts … en désinformation » et en permettant « l’expression de discours les plus ignominieux. »
Mme Plaskett a également semblé attaquer la liberté d’expression de manière plus générale.
« Nombre de mes adversaires Républicains s’empresseront de dire qu’ils ont fait venir M. Kennedy parce qu’ils veulent protéger sa liberté d’expression, qu’ils ne croient pas en la censure américaine », a déclaré Mme Plaskett. « Ce n’est pas le genre de liberté d’expression que je connais, la liberté d’expression qui est protégée par le premier amendement de la Constitution. »
« La liberté d’expression n’est pas absolue », a-t-elle ajouté. « La Cour suprême a déclaré
Elle a également affirmé que les Républicains cherchaient à promouvoir une « quasi-science », en référence aux opinions de M. Kennedy sur les vaccins COVID-19 et d’autres sujets.
« Même avec ce qu’ils savent de la rhétorique de haine et sans preuves de M. Kennedy, a affirmé Mme Plaskett, le Speaker de la Chambre des représentants M. McCarthy et Jim Jordan ont choisi de fournir une tribune à cette rhétorique. Ils ont intentionnellement choisi d’élever cette rhétorique pour donner à ces opinions nuisibles et dangereuses une tribune dans les couloirs du Congrès des États-Unis. »
Mme Plaskett a ensuite affirmé que le tweet de M. Kennedy sur Hank Aaron, datant de janvier 2021, « n’avait pas été supprimé » et a attaqué CHD, laissant entendre que la campagne de M. Kennedy est financée par cette organisation qui selon elle, est « responsable de la majorité des fausses informations qui circulent sur les vaccins. »
Le procès Missouri contre Biden a révélé que la Maison Blanche avait envoyé des courriels à Twitter pour demander que le tweet de M. Kennedy sur Aaron soit « retiré le plus rapidement possible. »
Dans son témoignage, Mme Wiley fait le rapport entre M. Kennedy et ses déclarations présumées, d’une part, et des attentats violents contre une race ou une religion, d’autre part, alléguant que ses supposées remarques « ont servi à alimenter la haine et les préjugés … voire occasionner des incidences de violence. »
M. Kennedy a répondu à plusieurs reprises aux allégations d' »antisémitisme » et de « racisme », en affirmant que « ce que vous avez déclaré et ce à quoi vous avez tenté de m’associer en invoquant ma « culpabilité par association » est tout simplement inexact. Toutes les choses dont vous m’accusez en ce moment et qui figurent dans cette lettre sont des déformations, des représentations erronées. »
Traduction du Tweet ci-dessus
Robert F. Kennedy Jr riposte aux « diffamations » que Stacey Plaskett a lancées sur lui:
« Pratiquement toutes les déclarations que vous venez de faire à mon sujet sont inexactes… Ce sont des diffamations et des calomnies qui sont utilisées pour me censurer afin d’empêcher les gens d’écouter ce que je dis réellement. »
« Ce sont des diffamations et des calomnies qui sont utilisées pour me censurer et empêcher les gens d’écouter ce que je dis réellement », a déclaré M. Kennedy. « Je pense que nous devrions avoir une véritable conversation plutôt qu’un échange d’attaques personnelles. »
M. Kennedy a appelé à l’unité plutôt qu’à une rhétorique qui divise.
Traduction du Tweet ci-dessus
Robert F. Kennedy Jr répond aux attaques diffamatoires contre lui et appelle à l’unité.
« Nous devons arrêter d’essayer de nous détruire les uns les autres. »
« Nous devons cesser d’essayer de nous détruire les uns les autres, de nous marginaliser, de nous vilipender, de nous manipuler et de nous détourner de la réalité. Nous devons trouver en nous la lumière, l’empathie et la compassion. Et par-dessus tout, nous devons élever la Constitution des États-Unis, qui a été écrite pour les temps difficiles », a-t-il déclaré.
Kennedy : « La malinformation est une information qui est vraie mais qui dérange »
Répondant aux affirmations de Mme Plaskett selon lesquelles son tweet sur Hank Aaron n’a jamais été censuré, M. Kennedy a réitéré qu’il l’avait bien été et qu’un nouveau terme, « malinformation », avait été créé peu après l’entrée en fonction de M. Biden, « pour censurer les gens comme moi. »
M. Kennedy a déclaré que son compte Instagram avait été supprimé alors qu’il ne contenait « aucune fausse information », mais uniquement du contenu « cité et sourcé », notamment provenant de « publications évaluées par des pairs ou de bases de données gouvernementales. » Pourtant, on lui a « retiré ce compte pour une notion appellée ‘malinformation’. »
Il a défini la « malinformation » comme « une information qui est vraie mais qui dérange le gouvernement et que celui-ci ne veut pas que les gens entendent. »
M. Kennedy a déclaré qu’il s’agissait « d’informations que Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux considéraient comme vraies, mais que la Maison Blanche et d’autres agences fédérales voulaient quand même censurer pour des raisons politiques, parce qu’elles remettaient en question les orthodoxies officielles. »
Traduction du Tweet ci-dessus
Ironiquement, les démocrates ont commencé l’audition d’aujourd’hui
sur la censure en votant pour censurer le témoignage de Robert Kennedy Jr. Regardez
RFK répondre à ma question sur la #malinformation.
Notant toutefois qu' »il est devenu plus difficile de me censurer purement et simplement » depuis qu’il a lancé sa campagne présidentielle, M. Kennedy a déclaré qu’il était désormais « soumis à cette nouvelle forme de censure, appelée « propagande ciblée », où l’on utilise des termes péjoratifs comme « anti-vax » (…) pour me faire taire. »
À titre d’exemple, M. Kennedy a cité son inclusion dans la liste dite « Disinformation Dozen » (La douzaine de désinformateurs), établie par le Center for Combating Digital Hate (Centre contre la Haine en ligne – CCDH). Affirmant que le CCDH est « financé par de l’argent noir », il a déclaré que la Maison Blanche s’est basée sur cette liste pour demander aux entreprises de médias sociaux de censurer certains comptes, et que ces plateformes ont accepté de le faire.
M. Kennedy a cité d’autres exemples de censure lorsqu’il a répondu aux questions des membres de la sous-commission. M. Roy a fait référence à une réunion que M. Kennedy avait eue en 2016 avec Anthony Fauci et d’autres agents fédéraux de la santé publique, au cours de laquelle il avait demandé des preuves que tout vaccin avait fait l’objet d’un essai clinique de sécurité, contrôlé par placebo, avant d’être homologué.
Traduction du Tweet ci-dessus
Il a été poussé avec beaucoup de réticence par les mères d’enfants blessés à enquêter sur l’ensemble des vaccinations que l’on donne aux enfants.
Robert F. Kennedy Jr vient d’admettre que c’était la pire décision qu’il ait jamais prise pour sa carrière, mais a estimé qu’il était de son devoir d’écouter ces mères et de lire les études scientifiques [dans ce domaine].
Cela l’a amené à découvrir la vérité choquante qu’aucun des 72 vaccins infantiles n’avait été correctement testé.
Un fait qui est maintenant consigné au compte rendu officiel, grâce à son puissant témoignage d’aujourd’hui.
Selon M. Kennedy, M. Fauci et d’autres fonctionnaires ont « fait semblant » de chercher ces informations, puis ont déclaré qu’elles lui seraient envoyées, ultérieurement.
Comme ces informations n’ont jamais été envoyées, le CHD a intenté une action en vertu de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act) contre le ministère américain de la santé et des services sociaux (HHS), forçant la publication de documents montrant que le HHS n’était pas en mesure de trouver une seule étude d’innocuité, contrôlée par placébo, avant l’homologation de chacun des vaccins obligatoires pour les enfants.
Pourtant, de tels exemples sont utilisés pour le qualifier d' »anti-vaxxiste », a déclaré M. Kennedy.
« Mon point de vue est constamment déformé », a-t-il poursuivi. « Nous ne sommes pas autorisés à avoir une conversation à ce sujet avec le peuple américain,
« Faire confiance aux experts n’est pas une fonction de la science. Ce n’est pas une fonction de la démocratie. C’est une fonction de la religion et du totalitarisme, et cela n’améliore pas la santé de la population », a-t-il ajouté.
Répondant à une autre question de M. Roy, à savoir si « c’est une fonction et un rôle appropriés pour le Congrès et pour nous tous de remettre en question » le gouvernement, M. Kennedy a répliqué : « C’est exactement la fonction que la Constitution des États-Unis a confiée au peuple et aux membres du Congrès. »
Plus tard au cours de l’audition, M. Kennedy a déclaré : « Je pense que la démocratie dépend de la libre circulation de l’information. Et si ces informations sont déformées, si l’on ment au public, alors cela interfère avec les élections. Et d’ailleurs, cela interfère aussi avec la santé publique. »
M. Kennedy a ajouté que « le Wall Street Journal a publié un article il y a quelques semaines suggérant que la censure d’informations importantes sur la santé coûtait des vies américaines. »
Se référant aux affirmations de Mme Plaskett selon lesquelles le sous-comité était en fait une distraction de ce qui préoccupent quotidiennement les Américains, telles que l’inflation, M. Kennedy a déclaré que le discours qu’il avait prononcé en avril pour lancer sa campagne présidentielle avait été supprimé par YouTube alors qu’il abordait précisément ce type de sujet.
« Je n’ai pas parlé de vaccins dans ce discours », a-t-il déclaré. « Je n’ai parlé d’aucun sujet « interdit ». J’ai simplement parlé de ma campagne et de la conversation que nous devrions avoir les uns avec les autres en tant qu’Américains. Mais on m’a quand même censuré. »
« C’est la raison pour laquelle le débat autour du premier amendement, un débat important, convivial et respectueux, est l’engrais, l’eau, la lumière et le soleil de notre démocratie », a ajouté M. Kennedy.
« Ce type de division est un danger pour notre pays, tel qu’on ne la pas vu depuis la guerre civile américaine », a déclaré M. Kennedy. « Comment y faire face ? … Pensez-vous pouvoir le faire en censurant les gens ? Je vous le dis, c’est impossible. Cela ne fait qu’aggraver et amplifier le problème. »
« Nous devons commencer à faire preuve de bienveillance les uns envers les autres », a poursuivi M. Kennedy. « Nous devons commencer à nous respecter les uns les autres. Nous devons commencer à restaurer la courtoisie dans cette chambre et dans le reste de l’Amérique. Mais cela doit commencer ici.
Les membres Démocrates de la sous-commission ont toutefois posé peu de questions à M. Kennedy, préférant interroger leur propre témoin, Mme Wiley. Chris D. Jackson, commissaire électoral et ancien président du parti démocrate du Tennessee, a tweeté que c’était intentionnel, « le privant de l’opportunité de répondre ».
La censure fédérale se poursuit et ne montre aucun signe de relâchement
Le procès Missouri contre Biden a également occupé une place importante dans l’audience d’aujourd’hui. Dans son témoignage, M. Sauer a fait référence à la décision prise le 4 juillet par un tribunal fédéral d’émettre une injonction temporaire à l’encontre de plusieurs agences fédérales et de membres de l’administration Biden, limitant leur interaction avec les plateformes de médias sociaux.
Bien que cette décision ait été attaquée à plusieurs reprises par les membres Démocrates de la sous-commission, M. Sauer a déclaré que l’avis du 4 juillet accordant cette injonction temporaire « contient 82 pages de conclusions factuelles détaillées, étayées par 577 citations de preuves, tirées d’environ 20 000 pages de courriels et de communications du gouvernement fédéral avec les réseaux sociaux, ainsi que de six dépositions complètes. »
M. Sauer a déclaré que même si la Cour d’appel du cinquième circuit « a prononcé une suspension administrative temporaire de cette injonction et a accordé une procédure accélérée », prévue pour le 10 août – ce qu’il a décrit comme « une pratique courante dans le cinquième circuit », il a également déclaré que « le gouvernement n’a pratiquement pas pris la peine de contester une seule des conclusions factuelles. »
Il a ajouté que si ce sont les plateformes de médias sociaux qui ont censuré les comptes de la « douzaine de désinformateurs » et d’autres personnalités pour avoir remis en question les dires du gouvernement et des agences fédérales, « le tribunal de Louisiane a estimé que les plateformes n’auraient pas supprimé ces contenus souvent véridiques. » Cependant, « ce sont les autorités fédérales qui faisaient pression en ce sens. »
En outre, M. Sauer a déclaré que « la censure fédérale se poursuit et ne montre aucun signe de relâchement », ajoutant que « les fonctionnaires fédéraux font preuve de beaucoup de zèle et de détermination pour supprimer la liberté de parole, même vraie. » Si cela n’est pas contrôlé, la censure fédérale atteindra pratiquement toutes les questions sociales et politiques contestées, sur lesquelles les fonctionnaires fédéraux veulent imposer leur pouvoir », a-t-il déclaré.
Se référant à un précédent communiqué sur les « Twitter files », M. Sauer a déclaré que « les fonctionnaires fédéraux sont profondément imbriqués dans (…) le complexe industriel de la censure » entre le gouvernement fédéral, les plateformes de médias sociaux et d’autres organisations à but non lucratif et universitaires.
Selon M. Sauer, « l’entreprise de censure fédérale a réussi à transformer le discours en ligne en rendant des points de vue entiers pratiquement impossibles à exprimer sur les réseaux sociaux ». Elle consistait notamment à « susciter directement des changements dans les politiques de modération de contenu chez les principaux médias sociaux, afin de défavoriser certaines opinions à l’avance. »
Il a déclaré que le gouvernement fédéral a été en mesure d’accomplir cela par des moyens directs et indirects, expliquant à la sous-commission qu' »il y a plusieurs façons de violer le premier amendement si vous êtes un fonctionnaire du gouvernement », y compris la « coercition », « l’encouragement significatif » et « la participation conjointe c.à.d. lorsque vous vous insinuez dans une prise de décision privée », ajoutant que « tous ces procédés étaient présents » dans l’affaire « Louisiana v. Bauer ».
Traduction du Tweet ci-dessus
Jason Chaffetz de Fox News : « Je n’aurai jamais pensé que les démocrates s’en prendraient à un Kennedy. Je ne pensais jamais voir ce jour-là. Incroyable qu’ils tentent, littéralement lors d’une audience sur la censure, de censurer ce témoin. C’est incroyable pour moi!
M. Kennedy, qui, avec CHD, est partie à plusieurs procès contestant la censure présumée du gouvernement, des Big Tech et des médias, a déclaré à la sous-commission :
« Si un gouvernement peut censurer ses détracteurs, c’est une autorisation à commettre toutes sortes d’atrocités. C’est la porte ouverte au totalitarisme.
« Une fois que vous commencez à censurer, vous êtes sur la voie de la dystopie et du totalitarisme ».
The Defender publie parfois du contenu lié à la mission non lucrative de Children’s Health Defense qui présente les points de vue de M. Kennedy sur les questions que CHD et The Defender couvrent régulièrement. Conformément aux règles de la Commission électorale fédérale, ce contenu ne représente pas un soutien à M. Kennedy, qui a démissionné temporairement de ses fonctions à CHD et cherche à obtenir l’investiture Démocrate pour la présidence des États-Unis.
Cet article a été publié par The Defender – Children’s Health Defense’s News & Views Website sous la licence Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0. Veuillez envisager de vous abonner à The Defender ou de faire un don à Children’s Health Defense.
Visualisez la vidéo (en anglais) suivante sur le même thème: – Suite à l’audition controversée de la Chambre des représentants des États-Unis sur la censure, Children’s Health Defense a organisé une table ronde d’experts légaux sur les droits conferés par le premier amendement de la constitution américaine et la suppression de la liberté d’expression par le gouvernement : complexe industriel de la censure – Table ronde juridique de CHD
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