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Les protéines Spike de COVID aident les cellules cancéreuses à survivre et à résister à la chimiothérapie, selon un preprint de la Brown University

Source : The Epoch Times, Marina Zhang, 22 avril 2024

Le gène p53, le plus souvent affecté par le cancer, arrête la croissance des cellules cancéreuses et encourage la réparation de l’ADN.

La protéine Spike du SARS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19, pourrait favoriser la croissance cancéreuse en agissant négativement sur les actions anticancéreuses, selon une récente étude cellulaire de la Brown University (USA).

Les auteurs de cette étude, dirigée par Dr Wafik El-Deiry, directeur du Centre de recherche et traitement du cancer de Brown University, ont exposé des cellules cancéreuses à des sous-unités de la protéine spike. Ils ont découvert que ces composants de la spike peuvent favoriser la survie et la croissance du cancer, en bloquant un gène suppresseur de cancer, connu sous le nom de p53.

Ce gène, le plus souvent affecté par le cancer, arrête la croissance des cellules cancéreuses et encourage la réparation de l’ADN.

« Toute interference avec p53 peut favoriser le développement et la croissance du cancer », a déclaré Dr El-Deiry à The Epoch Times. Exposées à la chimiothérapie, les cellules cancéreuses contenant des sous-unités de la protéine spike avaient de meilleures chances de survie. « Nous avons constaté une meilleure viabilité des cellules cancéreuses en présence de la sous-unité S2 de la protéine spike du SARS-CoV-2, après un traitement par plusieurs agents chimiothérapeutiques ».

Les sous-unités de la spike bloquent le gène anticancéreux

La protéine spike du SARS-CoV-2 comprend deux composants : la S1 et la S2. Dans cette étude, les chercheurs ont testé les effets de la S2 sur plusieurs lignées de cellules cancéreuses humaines: cellules provenant de cancers du poumon, du sein, du colon et du rectum et de sarcomes.

Toutes les cellules ont été modifiées pour inclure des gènes p53 normaux, et dans certaines, on a introduit l’ADN de la protéine S2.

Les chercheurs ont ensuite utilisé de la chimiothérapie pour activer les gènes p53 et provoquer la mort des cellules cancéreuses.

Ils ont toutefois constaté que les cellules cancéreuses avec la S2 de la protéine spike avaient tendance à survivre aux effets du gène anticancéreux et de la chimiothérapie. Ils ont également observé que l’activité du p53 était réduit dans ces cellules.

On ne sait pas encore pourquoi les cellules cancéreuses infiltrées de cette sous-unité S2 ont un meilleur taux de survie. Selon le Dr El-Deiry, cela pourrait être dû au fait que les protéines S2 semblent interférer avec l’activité de p53. Cependant, les protéines S2 peuvent également avoir « d’autres effets qui favorisent la survie des cellules », même en présence d’une chimiothérapie toxique.

Les vaccins anti-COVID-19 pourraient avoir des effets similaires

L’étude du Dr El-Deiry a été conçue pour vérifier si le virus SARS-CoV-2 ou ses sous-unités virales pouvaient favoriser des activités cancéreuses.

Toutefois, l’étude laisse entendre que les produits thérapeutiques contre le SRAS-CoV-2, comme les vaccins anti-COVID-19 à base d’ARNm et de protéines, pourraient avoir des effets similaires.

« Notre objectif était d’étudier la protéine spike quelle que soit son origine », a déclaré Dr El-Deiry à The Epoch Times. « Nous nous sommes concentrés sur la protéine spike qui peut provenir d’une infection ou d’un autre moyen d’expression dans les cellules humaines. … cela s’applique également à la protéine spike fabriquée par les vaccins. »

Dr El-Deiry a pris soin de souligner les nombreuses limites de son étude, notamment le fait qu’il s’agissait d’une simple étude de culture cellulaire. En outre, compte tenu des nombreuses variations de la spike dans les différentes souches virales et les différents vaccins, les conséquences qu’elles pourraient avoir sur la santé doivent faire l’objet de plus de recherche.

Des études plus approfondies sont nécessaires

Interrogé sur la possibilité que les cancers humains puissent présenter les mêmes risques lorsqu’ils sont exposés à la S2, Dr El-Deiry a répondu que les données actuelles sont trop préliminaires pour que l’on puisse le savoir.

Il a ajouté que des études supplémentaires sur les animaux seraient nécessaires pour « évaluer de manière plus approfondie la susceptibilité au cancer. »

Il aimerait également examiner les comportements des types cellulaires normaux et leurs réponses aux différentes variantes de spike et espère que les protéines spike générées par les futurs vaccins ne supprimeront pas l’activité de p53.

Dr El-Deiry a ajouté qu’il restait des questions à résoudre, notamment si ces effets potentiels de promotion du cancer sont réversibles, combien de temps les protéines spike persistent dans les cellules et s’il est possible d’atténuer ces risques.

« Certaines de ces questions concernent le COVID long ainsi que l’administration répétée de vaccins contenant un ARN stable qui l’introduit dans des cellules normales », a-t-il déclaré.

Plusieurs études établissent un lien entre le cancer et la pandémie de COVID-19

Plusieurs études récentes ont observé une augmentation du nombre de cancers qui coïncide avec la pandémie de COVID-19.

Deux prépublications enquêtant sur les codes attribués aux causes de décès ont révélé qu’en 2020, il y avait une légère augmentation de la surmortalité due aux néoplasmes cancéreux (croissance nouvelle et anormale des tissus), selon les données du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Le taux de surmortalité lié aux néoplasmes chez les jeunes Américains était de 1,7 % en 2020. En 2021, il a presque triplé pour atteindre 5,6 %. En 2022, le taux de surmortalité par néoplasme est passé à 7,9 %.

« Les résultats indiquent qu’à partir de 2021, un nouveau phénomène conduisant à une augmentation des décès dus aux néoplasmes semble être présent chez les personnes âgées de 15 à 44 ans aux États-Unis », selon les auteurs de l’un des preprints, faisant allusion à l’implication possible du vaccin COVID-19.

Un autre rapport de suivi portant sur des Américains plus âgés a présenté des résultats similaires.

Une étude japonaise évaluée par des pairs et publiée dans Cureus le 8 avril a observé une « augmentation significative » du nombre de décès dû au cancer au Japon, après l’administration en masse de la troisième dose de vaccin à ARNm anti-COVID-19, en 2022.

Pour les cancers courants, la surmortalité était décroissante entre 2010 et 2019. Il n’y a pas eu non plus de surmortalité dû au cancer au cours de la première année de la pandémie. Cependant, les chercheurs ont observé une augmentation de certains types de cancers en 2021, avec de nouvelles augmentations en 2022, coïncidant avec les vaccinations de masse.

Parmi les décès par cancer étudiés, l’augmentation du taux de mortalité chez les personnes atteintes d’un cancer du sein était particulièrement significative, selon les auteurs. En effet, pour ce cancer-là, on observait un déficit important en termes de mortalité en 2020, mais on est passé à une surmortalité en 2022.

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