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La crise Covid du point de vue du Parlement européen : un rapport scandaleux couvre la corruption et les fausses informations

Image : CC-BY-4.0 : © European Union 2020 – Source : PE

La commission spéciale du Parlement européen a proposé 274 points pour se préparer à la prochaine pandémie. La teneur : L’UE a réussi le test (pour sa démocratie). Le vaccin est arrivé rapidement, il est sûr et efficace. Toutefois, lors de la prochaine pandémie, un contrôle plus centralisé est nécessaire. Leur projet est truffé d’informations erronées et de révisionnisme historique.

Avec ces 274 conclusions, le Parlement européen veut tirer les leçons de Covid19 afin d’être mieux préparé à la prochaine pandémie. Le rapport est un manuel sur la manière de falsifier l’histoire et sur la façon dont l’UE devrait évoluer à l’avenir. La crise sanitaire était sans précédent, mais l’UE a réussi le test de la démocratie.

Fausse histoire

Le texte est muet sur le droit fondamental de ne pas être contraint de se faire soigner avec un médicament. Le vaccin « sûr et efficace » a sauvé 250 000 vies. Le certificat, avec lequel les citoyens ont été massivement restreints, est loué, tout comme la lutte contre la désinformation. Ce que l’on peut également lire clairement : La prochaine fois, les différents États devraient moins « cuisiner leur propre soupe ». Ils ont plutôt besoin d’une gestion plus centralisée et d’une orientation venant d’en haut.

Deux points à côté de la plaque pour illustrer le révisionnisme historique pratiqué ici. Au premier point, la commission écrit

« Le Parlement européen reconnaît que la propagation du COVID-19 a coûté la vie à des millions de personnes en Europe et dans le monde, causant des dommages irréparables, et que l’UE, comme le reste du monde, n’était pas préparée à faire face à cette crise sanitaire sans précédent et à ses ondes de choc qui ont frappé de nombreuses sociétés et économies dans le monde entier ;

Le point six est le suivant :

« Le Parlement européen souligne qu’en 2020, le monde n’était pas préparé à faire face aux conséquences de la pandémie de COVID19 et que l’Europe a été confrontée à la crise socio-économique la plus difficile depuis la Seconde Guerre mondiale. »

A ce stade, on peut penser à l’avis du docteur Franz Allerberger qui, en tant que patron de l’AGES (l’Agence pour la Santé et la Sécurité Alimentaire Autrichienne), a clairement indiqué en juin 2021 que sans un test PCR, la pandémie dite de Covid 19 n’aurait que très peu été ressentie. La « crise socio-économique la plus difficile depuis la Seconde Guerre mondiale » a été déclenchée par la politique et ses restrictions autoritaires. Les conséquences de cette politique – mots-clés « inflation » et « atteintes à la santé » – se font sentir au quotidien.

L’eurodéputé roumain Christian Terhes avait pris la tête du groupe des eurodéputés critiques lors de la crise Covid. Avec une poignée de collègues, il a tenté d’agir contre la pression vaccinale et la vaccination (également au Parlement européen). Dans son commentaire sur la première version des « Conclusions sur la Covid-19 », il parle de la « plus grande dissimulation de corruption de l’histoire de l’Union européenne ». Il était évident que certains groupes politiques du Parlement voulaient défendre et couvrir les abus de la Commission européenne ». Le rapport ne mentionne pas, par exemple, que le contrat entre Pfizer et l’UE elle-même continue d’être caché au Parlement ou que Mme von der Leyen ne divulgue pas ses SMS avec le patron de Pfizer.

Le discours de trois minutes de Terhes à la Commission Covid, qui vaut la peine d’être vu, clarifie le rapport. Par exemple, le rapport ne tient pas compte du fait que les pays où les taux de vaccination sont les plus élevés ont aujourd’hui les taux de mortalité les plus élevés. Ce n’est pas le seul point explosif abordé par le Roumain :

Dans certains cas, si l’on est bienveillant à l’égard de Bruxelles, on peut lire des tonalités autocritiques. Le point 106 est ainsi libellé : La Commission invite instamment « les États membres et les fabricants à mieux communiquer sur les effets secondaires potentiels des vaccins, de manière cohérente et coordonnée, afin d’éviter l’hésitation et la désinformation à l’égard des vaccins. » Cela signifie-t-il que la propagande de l’expression « sûr et efficace » aurait favorisé « le scepticisme et la désinformation à l’égard des vaccins » ? Ou cela signifie-t-il que nous devrions être plus restrictifs en ce qui concerne la « désinformation » ? La prochaine pandémie nous le dira. Les citoyens de l’UE craignent la désinformation (de l’étranger), c’est clair. L’Empire est paranoïaque.

Le traitement par le haut

Après tout, l’EMA (European Médecines Agency) doit « améliorer sa transparence, sa communication et la disponibilité des informations sur les vaccins et les processus d’approbation afin de promouvoir la confiance du public » (point 112). En même temps, la « lutte commune contre la désinformation » à l’été 2020 était tout à fait correcte. À l’été 2020 (!) quand le traitement à l’ARNm était encore à des mois de l’approbation.

C’est à Bruxelles qu’il revient de déterminer ce qui est mal et ce qui est bien. Et ce qui est « juste » est démontré sans équivoque dans le rapport : Les préparations à base d’ARNm sont toujours considérées comme « sûres et efficaces ». Il est même affirmé que la campagne de vaccination a permis de sauver 250 000 vies.

Le certificat vert numérique est largement salué. Dans la logique d’Orwell, on prétend que les nouvelles règles de mobilité auraient assuré la « liberté de circulation ». Seules les « approches différentes des États membres » auraient « miné la confiance du public » dans le certificat (3ème point).

Covid19 a été « un test de résistance pour la résilience démocratique de l’UE ». Les citoyens seraient probablement d’accord avec cela, mais dans un sens différent de celui que le Parlement européen comprend. En outre, la « pandémie COVID-19 a eu un effet accélérateur vers les changements numériques et verts » (3ème point).

Ce sont les conclusions que Bruxelles propose à ses citoyens. Et la prochaine pandémie ne manquera pas d’arriver.

Publié à l’origine sur tkp

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