|

Vaccination obligatoire à éternité – L’OMS adopte le certificat numérique Covid de l’UE comme norme mondiale

En juin, la base juridique des certificats numériques Covid de l’UE expire. Ceux-ci permettaient de prouver que le porteur avait les vaccinations ou les tests nécessaires pour voyager ou participer à des activités sociales. Et maintenant l’OMS entend introduire cette infrastructure numérique comme modèle permanent pour les voyages dans le monde. Ainsi, l’obligation pour toute personne souhaitant voyager de suivre les dernières consignes de l’OMS en matière de vaccination deviendra permanente. L’OMS pourra l’activer à tout moment si elle dispose des nouveaux pouvoirs prévus par le traité sur les pandémies et la reforme du règlement sanitaire international.

Image par Freepik

Voici ce qu’a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 5 juin :

« En juin 2023, l’OMS reprendra le système de certification numérique COVID-19 de l’Union européenne (UE) afin de mettre en place un système mondial qui contribuera à faciliter la mobilité mondiale et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies. Il s’agit du premier élément constitutif du Réseau mondial de certification en santé numérique (GDHCN) de l’OMS, qui développera une large gamme de produits numériques afin d’améliorer la santé de tous ».

Il y a tellement de choses à dire sur cette entreprise monstrueuse, qui valide toute une série de prétendues théories de complots, que, par souci de concision, je me contenterai d’en mentionner les grandes lignes. Toutefois, je renverrai à des articles plus détaillés sur les différentes étapes de la préparation de cette prise de contrôle par les mondialistes.

L’article (en allemand) de mars 2022 avec le titre et l’accroche suivants (traduits) n’est pas le moindre :

« Le contrôle numérique des passeports vaccinaux est en passe de devenir permanent.
En Allemagne et dans le monde entier, des efforts ciblés sont déployés pour que la liberté de mouvement et d’action de tous les citoyens dépende en permanence de preuves de vaccinations conformes aux exigences les plus récentes de l’État. C’est la mise en oeuvre du programme de Surveillance Totale de l’initiative ID2020″.

Sur la pertinence de cette étape

Le traité de l’OMS sur les pandémies et la consolidation du règlement sanitaire international (RSI) en cours de plannification, renforceront considérablement le rôle de l’OMS dans l’élaboration des politiques de santé au niveau mondial. S’ils sont adoptés comme prévu, l’OMS aura le pouvoir d’imposer l’utilisation de passeports de santé numériques en cas d’urgence sanitaire, que le secrétaire général de l’OMS pourra déclarer sans surpervision ni contrôle. Rappelons que même un événement sans importance, comme l’épidémie mineure de la variole du singe, a récemment été déclaré crise sanitaire mondiale. Cela serait encore plus vrai si les États-Unis, qui élisent le secrétaire général de l’OMS, et l’UE, leur subordonnée, imposaient ces certificats à leurs frontières.

À la suggestion des grandes entreprises mondiales, le G20, qui regroupe les plus grandes nations économiques, a décidé en novembre 2022 de faire des certificats de santé une exigence permanente pour les voyages à l’étranger.

Les vaccins auquels nous devrons nous soumettre en cas d' »urgence sanitaire », si nous voulons voyager, pourront être développés et approuvés en moins de 100 jours, à l’avenir, grâce à une réduction drastique des exigences de pharmacovigilance.

Tout cela est prévu de longue date

Le Commons Project est financé par la Fondation Rockefeller et oeuvre sur le « développement d’outils pour gérer les données de santé et autres informations personnelles » depuis le 6 janvier 2020. En juillet 2020, cette organisation est devenue mondiale, avec des quartiers généraux à Genève (aux côtés de l’OMS et des organisations d’aviation) et un prestigieux conseil d’administration. Le 7 octobre déjà, le Commons Project et le Forum économique mondial annonçaient le lancement d’un essai sur le terrain de la nouvelle application CommonPass, qui permettrait à toute personne possédant des anticorps contre le coronavirus ou ayant été vaccinée de voyager à nouveau à l’étranger.

En février 2022, la carte de santé SMART de la Vaccine Credential Initiative (VCI), qui comprend Microsoft, Salesforce et Oracle, était déjà devenue la norme aux États-Unis, au Canada, en Amérique centrale, au Japon, à Singapour, au Royaume-Uni et dans certaines régions d’Afrique.

Parallèlement au développement du certificat numérique Covid de l’UE au printemps 2022, l’OMS, financée par la Fondation Gates et la Fondation Rockefeller, élaborait une ligne directrice pour les certificats numériques Covid 19.

Dès février 2022, l’OMS chargeait la société T-Systems de rendre les codes QR des certificats de vaccination vérifiables dans tous les pays. La filiale de Deutsche Telekom devait permettre à l’OMS de fournir à l’ensemble de ses 194 États membres « un cadre technique pour l’introduction de certificats de vaccination numériques ». Ce nouveau système deviendrait la procédure standard pour la documentation et l’attestation de vaccinations de toutes sortes une fois la pandémie de Covid19 surmontée. (Note : le rapport de l’agence de presse est en allemand)

La Commission européenne et les gouvernements nationaux se sont mis d’accord, ont développé et introduit le système de certificat Covid dans toute l’Europe en l’espace de quelques semaines. Du jamais vu dans l’UE. À mon avis, les entreprises informatiques dotées d’énormes capacités de développement, telles que Microsoft, Salesforce et Oracle (VCI), ont dû jouer un rôle crucial en arrière-plan. Après tout, l’objectif déclaré de la VCI était de fournir aux gouvernements une norme pour les certificats de santé numériques.

L’UE, en tant que fédération d’États, a probablement été choisie comme le candidat idéal pour un projet pilote visant à introduire des certificats de santé harmonisés à l’échelle internationale. (Citation: « Le certificat numérique Covid de l’UE était le seul système qui fonctionnait à l’échelle internationale.)

Un grand pas vers ID2020

Lors du lancement, l’entreprise française de défense Thales, qui possède également une division dédiée à l’identité numérique, a décrit la carte de vaccination numérique de l’UE et la nécessité de l’afficher partout, comme une preuve d’identité numérique mobile et universelle d’avant-garde.

La Fondation Gates et la Fondation Rockefeller n’ont pas seulement financé la politique de l’OMS en matière de certificats Covid, elles sont également des bailleurs de fonds directs ou indirects de l’initiative ID2020. Cette initiative vise à imposer une identité numérique unique à tous les habitants de la planète d’ici 2030, qui sera utilisée à diverses fins publiques et privées. Le revers de la médaille de ces identités uniques utilisées pour tout sera des méga-bases de données interconnectées où seront stockées des données sur toutes les personnes, toutes les informations les concernant pouvant être collectées de manière automatisée sans confusion d’identité. Les privilèges accordés aux personnes vaccinées, qui ont été maintenus malgré l’incapacité de plus en plus évidente du vaccin à prévenir la transmission de l’infection, sont une raison évidente de s’opposer au programme ID2020.

L’OMS agit à l’encontre de ses propres lignes directrices

Les lignes directrices de l’OMS relatives aux certificats de vaccination numériques stipulent explicitement :

« Le statut vaccinal individuel est une information privée et des protections doivent être mises en place pour s’assurer que personne ne soit obligé de divulguer ou d’afficher publiquement un DDCC:VS (Digital Documentation of COVID-19 Certificates : Vaccination Status ou certificat Covid numérique) pour avoir accès à une zone ou à une activité publique. Une telle pratique et/ou l’absence de DDCC:VS en elle-même peut entraîner la stigmatisation des personnes sans certificat et peut exacerber le risque de traumatisme ».

Bien sûr, ce n’est que de la poudre aux yeux: quelque chose qu’on vous force à déclarer sans en avoir l’air. Après tout, les lignes directrices portent essentiellement sur l’attestation de vaccination et sur la prévention de la fraude dans le processus. Empêcher toute fraude, ce qui est au cœur des lignes directrices, n’est nécessaire que si l’impossibilité de prouver son statut vaccinal (obligatoire) présente des inconvénients significatifs.

Conclusion

L’OMS agit dans l’intérêt de la coalition d’entreprises, de fondations et du gouvernement américain qui financent la majorité du budget de l’OMS et décident de ce qui se passe. Elle poursuit son intention de devenir l’autorité mondiale en matière de passeports pour les voyages transfrontaliers et de connecter tout le monde à un système d’identité numérique biométrique automatiquement vérifiable. Pour les entreprises, cela se traduit par des quantités de données précieuses, et pour le gouvernement américain et d’autres gouvernements puissants par le contrôle des personnes connectées aux méga-bases de données qui en résultent.

Version allemande (avec d’autres liens vers des analyses antérieures)

Publié à l’origine par Money and more

Sur l’auteur:

Norbert Häring, né en 1963, vit et travaille comme journaliste économique à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Il a étudié l’économie à Heidelberg et à Sarrebruck. À Sarrebruck, il a obtenu un doctorat en économie avec une thèse sur l’économie politique des subventions régionales.

https://norberthaering.de/en/
Suggérer une correction

A lire également