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Montrer l’exemple : La Principauté du Liechtenstein porte un regard critique sur l’accord de l’OMS

Alors que les critiques du traité de l’OMS sur les pandémies et les modifications du règlement sanitaire international ne sont guère entendues dans mon pays, la Principauté du Liechtenstein donne le bon exemple : Le 7 février dernier, le prince héréditaire Alois de Liechtenstein a assisté à une conférence donnée par l’avocat suisse Philipp Kruse. Plusieurs membres du parlement ont également écouté. L’avocat Christian Presoly rend hommage à ce signal fort dans un article exclusif.

Source : 14 Feb 2024, report24.news: Un article invité de l’avocat Dr. Christian Presoly

L’OMS prévoit des changements majeurs à son Règlement sanitaire international (RSI 2005) et un nouveau traité sur les pandémies lors de sa conférence sur la santé en mai 2024. Ces deux règlements visent à rendre obligatoires pour tous les États membres les recommandations de l’OMS qui, jusqu’à présent, n’étaient pas contraignantes. C’est le directeur général de l’OMS, et non un groupe d’experts, qui est habilité à décider de l’existence d’une pandémie régionale ou mondiale, ou même simplement d’une situation susceptible de devenir une pandémie. Dans les deux cas, le directeur général de l’OMS devrait alors être le seul à pouvoir déterminer des mesures allant du confinement et de la quarantaine au traitement forcé, et les États membres seraient obligés ( !) de les mettre en œuvre. De plus, tout cela doit se faire sans aucun mécanisme de contrôle : Les États membres et leurs citoyens n’ont donc aucune possibilité de faire examiner les décisions du directeur général de l’OMS par un tribunal ou un groupe d’experts indépendants et, le cas échéant, de les faire modifier.

Si l’on considère également le financement de l’OMS, dont plus de 80 % ne proviennent pas des États membres mais des donateurs, qui ne mettent cet argent à disposition que lorsqu’il est utilisé à des fins spécifiques, il est évident qu’ils exercent une grande influence sur l’OMS. Un tel pouvoir à la tête de l’OMS doit donc être examiné de manière très critique, car il pourrait être fortement influencé par les donateurs.

Un petit détail en passant : comme on peut le voir sur le site web de l’OMS, pas moins de 21% des ressources financières de l’OMS proviennent directement de la Fondation Bill & Melinda Gates ou sont clairement sous son influence (GAVI). Ces fonds de la Fondation Bill & Melinda Gates ne sont – sans surprise – mis à disposition qu’à des fins spécifiques. Maintenant que la Fondation Bill & Melinda Gates a, selon les propres déclarations de Bill Gates au WEF en 2019, réalisé les plus gros profits de tous les temps grâce à l’industrie de la vaccination (Gates a déclaré qu’il avait transformé un investissement de 10 milliards USD en un montant impressionnant de 200 milliards ( !)), la question se pose à juste titre de savoir si la Fondation Bill & Melinda Gates, et d’autres grands investisseurs, n’ont à l’esprit le bien-être de l’humanité, ou si leurs propres intérêts économiques sont plus importants pour eux lorsqu’il s’agit de financer l’OMS.

Tout cela devrait alerter tous ceux qui pensent en termes de démocratie et d’État de droit. En effet, pourquoi toutes les directives de l’OMS deviendraient-elles contraignantes alors que presque tous les États les ont suivies jusqu’à présent de manière plus ou moins inconditionnelle ? Pourquoi la décision sur l’existence d’une pandémie et les mesures à prendre incomberait-elle à une seule personne et non à un groupe d’experts ? Pourquoi n’y a-t-il pas de contrôle possible, surtout lorsqu’une seule personne décide et que l’OMS est si dépendante financièrement ?

Ces plans de l’OMS devraient donc être examinés d’un œil très critique et faire l’objet de débats parlementaires et de gros titres dans nos médias. Il est toutefois intéressant de noter que ce n’est pas le cas : même en réponse aux appels urgents d’un large éventail d’organisations, cette question n’est pas entendue par le gouvernement autrichien ni par les médias autrichiens grand public, mais elle est rejetée comme une bagatelle.

Heureusement, le Liechtenstein est différent. Dans la Principauté, ce sujet reçoit même l’attention au plus haut niveau, à savoir à la Maison princière elle-même, de sorte que les politiciens se penchent également sur la question. Le 7 février 2024, lors d’une présentation de l’avocat suisse Philipp Kruse sur ces changements prévus, Son Altesse Sérénissime le Prince Héréditaire Alois a assisté à l’événement et a été accueilli en personne. Plusieurs membres du parlement ont également pris le temps d’écouter la présentation, mais aussi de discuter des points clés des changements prévus lors d’une réunion préliminaire avec le prince héréditaire.

Le Liechtenstein prouve une fois de plus que ce n’est pas la taille du pays qui est déterminante, mais bien la volonté des responsables de s’attaquer aux problèmes qui se posent. C’est la seule façon de trouver des solutions ! Continuez à faire du bon travail, Liechtenstein ! J’espère que de nombreux autres pays suivront votre exemple !

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