La tragédie des décès d’enfants : Le troisième rapport accablant de l’UE sur la sécurité des vaccins, partie 2
La première partie de mon analyse du Rapport Périodique Actualisé de Sécurité n° 3 (PSUR #3) pour le vaccin ARNm COVID-19 de Pfizer-BioNTech, couvrant la période de 6 mois, du 19 décembre 2021 au 18 juin 2022, s’est concentrée sur les cas inquiétants de grossesse et d’allaitement. La deuxième partie du rapport se concentre sur les décès tragiques d’enfants.
Tout d’abord, un examen comparatif des données du PSUR #3 a révélé des résultats similaires à ceux du premier PSUR, à l’exception d’une augmentation significative de 55% du nombre de rapports de cas et d’une augmentation de 36% du nombre d’événements indésirables enregistrés. Les similitudes suivantes ont été relevées dans les deux séries de données : trois fois plus de cas ont été signalés chez les femmes ; le groupe d’âge le plus touché était celui des 31-50 ans ; un tiers des cas ont été classés comme graves et un pourcentage significativement élevé de cas ont été classés avec des résultats soit inconnus, soit non récupérés.
Aperçu des données
- 508 351 cas (individus) souffrant de 1 597 673 événements indésirables
- Trois fois plus de cas ont été signalés chez les femmes par rapport aux hommes
- 1/3 des cas ont été classés comme graves
- 3280 décès ont été signalés
- 60 % des cas ont été signalés avec une issue inconnue ou non récupérée
- 92 % des cas ne présentaient aucune comorbidité
- Le plus grand nombre de cas a été enregistré dans la tranche d’âge 31-50 ans
- L’Allemagne a enregistré le plus grand nombre de cas (22,5 % de tous les cas déclarés dans le monde)
L’Allemagne a enregistré le plus grand nombre de cas, soit 114 573, ce qui représente 22,5 % de tous les cas recensés dans le monde pour cette période de six mois. Il convient de noter qu’entre décembre 2020 et juin 2022, le Paul-Ehrlich-Institut, une agence du Ministère Fédéral allemand de la Santé, a reçu un nombre impressionnant de 323 684 rapports individuels d’effets secondaires présumés du vaccin COVID-19. Malgré ce nombre important, Karl Lauterbach, le ministre allemand de la santé, connu pour sa position en faveur du confinement totale et de la vaccination, a affirmé sans fondement en août 2021 que le « vaccin n’avait pas d’effets secondaires ». Toutefois, au début de l’année, M. Lauterbach a fait une surprenante volte-face lors d’une interview télévisée, déclarant que « ces cas malheureux [d’effets indésirables du vaccin COVID-19] sont navrants et que chaque victime est une de trop ». Récemment encore, la première plainte contre BioNTech a été déposée en Allemagne par le cabinet d’avocats Rogert et Ulbrich, le plaignant réclamant des dommages et intérêts pour un préjudice prétendument causé par le produit ARNm du fabricant allemand de vaccins.
Les cas pédiatriques (âge inférieur ou égal à 17 ans)
Dans les documents de pharmacovigilance, PSUR #1 et #3, les cas pédiatriques ont été identifiés comme des cas où l’âge du patient était « inférieur ou égal à 17 ans ».
Dans PSUR #1, une exclusion choquante a été faite dès le début i.e. des cas pédiatriques impliquant une exposition à travers la lactation ou transplacentaire sont exclus (voir la capture d’écran ci-dessous).
La première partie de ce rapport explique en détail comment Pfizer et BioNTech, ainsi que l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis savaient que le vaccin à ARNm traversait le placenta et passait dans le lait maternel depuis le début de l’année 2021. Une telle déclaration que « les cas pédiatriques impliquant une exposition au vaccin à travers la lactation ou transplacentaire sont exclus », ne sert pas seulement à admettre ce fait, mais souligne surtout un grave rejet de responsabilité dans la protection des nourrissons et des enfants à naître. L’exclusion de l’examen par Pfizer et BioNTech de ces cas importants a été accepté par l’EMA d’une manière choquante.
Dans le PSUR #3, une augmentation stupéfiante de 1843% (un total de 31 930 cas pédiatriques) a été observée dans le nombre de cas pédiatriques individuels rapportant des effets indésirables, pour les 6 premiers mois de 2022. En comparaison, le nombre de cas rapportés dans le PSUR #1 au cours des 6 premiers mois de 2021 était de 1643 cas. L’approbation par l’EMA du vaccin Pfizer-BioNTech pour les 12-15 ans, le 28 mai 2021, et pour les 5-11 ans, le 25 novembre 2021, a contribué à cette augmentation significative.
Les 5-11 ans
Dans la totalité des données post-commercialisation, 9605 cas individuels ont été signalés dans cette tranche d’âge (ce qui représente près de 2 % du nombre total de 507 683 cas d’effets indésirables), contre 1227 cas dans le PSUR #2 précédent couvrant les 6 derniers mois de l’année 2021. Cela représente une augmentation significative de 683 %. Le nombre de cas rapportés dans le PSUR précédent a été référencé dans le PSUR #3. À l’heure actuelle, le PSUR #2 n’a toujours pas été publié par l’EMA (bien qu’une demande basée sur la FOIA -Freedome Of Information Act- ait été faite). Les États-Unis ont enregistré le plus grand nombre de cas signalés, suivis par l’Australie, les Philippines et l’Allemagne. Environ 17 % du nombre total d’effets indésirables (22 457) ont été classés comme graves. Mais ce qui est plus inquiétant, c’est qu’un peu plus de 40 % de tous les événements indésirables ont été classés comme ayant une « issue inconnue » et 14,5 % comme n’ayant pas été résolus.
Fait troublant, 20 décès ont été enregistrés dans cette tranche d’âge. La capture d’écran ci-dessous montre les termes préférés (MedDRA PT) les plus fréquemment signalés dans les cas mortels.
Sur les 20 décès, 2 ont été attribués à une myocardite (inflammation du muscle cardiaque). Leurs cas sont détaillés dans la capture d’écran ci-dessous.
Ces deux enfants ont souffert d’un arrêt cardio-respiratoire qui a entraîné leur décès et ont tous deux développé une myocardite peu après l’administration de la dose 1 ou 2 du vaccin.
Dans le cas du garçon de 6 ans qui est décédé, « le rapport a conclu que le décès « n’avait rien à voir » avec l’administration du BNT162b2 et qu’il était dû à des causes naturelles »
Le fait que le rapport ait totalement exclu la causalité et affirme que le décès de l’enfant n’ait « rien à voir » avec le vaccin témoigne d’un parti pris indéniable, étant donné que la mort qui suivait la myocardite et l’arrêt cardio-respiratoire s’est produite sept jours après l’administration de la première dose. En outre, comment peut-on arriver à une telle conclusion alors que les résultats de l’autopsie n’ont pas encore été communiqués ?
La myocardite est un risque connu des vaccins COVID-19 à ARNm. Le 11 juin 2021, le Comité de Sécurité de l’EMA, le Comité de Pharmacovigilance et d’Evaluation des Risques (PRAC ou Pharmacovigilance Risk Assessment Committee), a publié une déclaration reconnaissant la myocardite et la péricardite comme des effets secondaires possibles des vaccins à ARNm COVID-19. Une étude réalisée en janvier 2022 par Oster et al, publiée dans le JAMA, a révélé que « le risque de myocardite après avoir reçu des vaccins COVID-19 à base d’ARNm était accru dans de multiples tranches d’âge et de sexe ».
Il convient de noter que dans le rapport d’évaluation du PRAC de l’EMA sur le PSUR #3, qui a également été publié en vertu de la loi sur la liberté de l’information (FOIA), le rapporteur (Menno van der Elst) a critiqué le fait que ces deux cas de myocardite mortelle (médicalement confirmés) n’ont été que « brièvement décrits ». Il a jugé inacceptable que le titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché, en l’occurrence BioNTech Manufacturing GmbH, n’ait pas fourni d’évaluation « conformément à la définition des cas de myocardite selon la <Brighton Collaboration> et à la Classification du niveau de certitude », ainsi qu’une « évaluation de la causalité selon l’OMS pour chaque cas concernant l’exposition au Comirnaty [nom commercial du vaccin ARNm de Pfizer-BioNTech] ». (Voir la capture d’écran ci-dessous)
En outre, le rapporteur révèle que 48 cas d’enfants âgés de 5 à 11 ans ont signalé une myocardite, contre 10 dans le PSUR #2 précédent. Il ajoute ensuite que le taux de notification des cas de myocardite dans ce groupe d’âge après la mise sur le marché n’est pas connu.
Deux autres cas mortels ont été purement et simplement rejetés puisque le « décès » a été signalé comme le seul événement indésirable mortel. De ce fait, « les informations limitées n’ont permis toute évaluation significative« .
Deux cas mortels ont été rejetés parce que les enfants présentaient des pathologies sous-jacentes, bien que les autopsies ont été signalées comme « non réalisées » ou « inconnues si elles ont été réalisées ».
Dans un cas mortel, le décès d’un garçon de 6 ans a été exclu de tout lien avec le vaccin, bien qu’il ait développé une myocardite 7 jours après la première dose. (Ce cas a été mentionné plus haut dans le présent rapport).
La capture d’écran ci-dessous présente une ventilation des 15 cas mortels restants.
Il est intéressant de noter qu’aucun facteur de confusion n’a été identifié pour ces cas mortels. Un facteur de confusion est un facteur susceptible de fausser ou de masquer les effets d’une autre variable, telle qu’une affection médicale sous-jacente. Cela implique que les événements mortels énumérés ci-dessus auraient pu être attribués au vaccin. Ce qui est également frappant, c’est que le rapport indique que « dans les autres cas (6), un lien de causalité entre la vaccination et la survenue des décès ne peut être exclu, sur la base de la relation temporelle, bien qu’aucune donnée de laboratoire ou résultat d’autopsie n’ait apporté la preuve d’une relation de cause à effet »
Les 12-17 ans
21 945 cas individuels (4,3 % des 507 683 cas, l’ensemble des données post-commercialisation) ont fait état de 61 071 effets indésirables dans cette tranche d’âge. Le PSUR #3 a révélé que 18 451 cas ont été récupérés dans le PSUR #2, ce qui représente une augmentation d’environ 20 % du nombre de cas. L’Allemagne a enregistré le plus grand nombre de cas, suivie de près par les Philippines et l’Australie.
Fait troublant, environ un tiers (32 %) de tous les événements indésirables ont été classés comme graves, un autre tiers comme ayant une issue « inconnue » et un cinquième (20 %) comme « non résolu ». Le fait qu’une proportion significative des effets indésirables (symptômes) ressentis par les jeunes de 12 à 17 ans étaient graves, avec des résultats inconnus ou non résolus (symptômes dont ils ne se sont pas remis) à la fin de la période de ce rapport, est particulièrement accablant.
Tragiquement, 62 cas mortels ont été signalés dans cette tranche d’âge, soit environ trois fois plus que dans la tranche d’âge des 5-11 ans. La répartition des cas mortels par âge est présentée ci-dessous.
Les termes préférés mortels les plus fréquemment signalés sont également présentés ci-dessous.
Il convient de noter que les termes préférés mortels (PT) : Myocardite, arrêt cardiaque et dyspnée (essoufflement) ont également été observés dans le groupe d’âge plus jeune.
Les trois cas de myocardite mortelle étaient tous âgés de 13 ans. Les détails de ces cas peuvent être consultés ci-dessous.
Pour deux des trois cas de myocardite mortelle, il n’a pas été indiqué si une autopsie avait été pratiquée. Dans l’autopsie pratiquée sur la jeune fille de 13 ans qui est décédée, les seuls détails fournis sont les suivants : « Effet indésirable à la suite de la vaccination ».
La répartition des 62 cas mortels est résumée ci-dessous :
Dans 15 cas, le « décès » était le seul événement indésirable signalé, et donc, selon le PSUR, « des informations limitées n’ont permis une évaluation significative ».
Dans 2 cas, les sujets ne sont pas décédés à la suite d’une maladie mais d’un « accident malheureux ».
Dans 6 cas, « des conditions médicales sous-jacentes auraient pu prédisposer à la survenue des événements indésirables mortels ». Dans l’un de ces cas, une jeune fille de 16 ans, les événements indésirables d’embolie pulmonaire et d’arrêt cardiaque se sont tous produits deux jours après la 3e dose de BNT162b2. Une autopsie a été pratiquée, mais les résultats n’ont pas été communiqués.
La capture d’écran ci-dessous montre les détails des 39 cas restants. La liste des effets indésirables mortels est longue.
Il convient de noter qu’aucun facteur de confusion n’a été identifié dans les 39 cas. Le fait que 19 d’entre eux aient été simplement écartés en raison du « peu d’informations disponibles » témoigne de l’indifférence et de l’inaction totales de Pfizer et de BioNTech, qui n’ont pas pris la peine d’enquêter sur ces décès, ni même d’essayer de rechercher des informations supplémentaires.
Pour les 20 cas restants, le rapport indique que « le lien de causalité entre la vaccination et la survenue des décès ne peut être exclu, sur la base de la relation temporelle, bien qu’aucune donnée de laboratoire ou résultat d’autopsie n’ait apporté la preuve d’un lien de causalité«
Cette déclaration soigneusement formulée par Pfizer/BioNTech ne nie pas la possibilité que la vaccination ait été la cause du décès, mais se retranche derrière l’absence de « preuves d’une relation de cause à effet », ce qui la rend discutable.
Ce document de pharmacovigilance publié dans le cadre de la FOIA (Freedom of Information Act) révèle que pour ces cas mortels, les autopsies n’ont tout simplement pas été pratiquées, ou si elles ont été pratiquées, le résultat d’autopsie était inconnue, ou encore la raison invoquée était que « peu d’informations ont été fournies ».
L’absence d’enquête sur ces décès d’enfants et d’adolescents est flagrante, d’autant plus qu’il est très rare qu’un jeune soit victime d’une embolie pulmonaire, d’un arrêt cardiaque, d’une myocardite, d’une rupture d’anévrisme ou d’une insuffisance cardiaque, pour ne citer que quelques-uns des effets indésirables dévastateurs qui entraînent la mort.
Dr Clare Craig, pathologiste diagnosticien basé au Royaume-Uni, a parlé en exclusivité à Children’s Health Defense Europe de la question des autopsies et de la vaccination : « Il y a un cercle vicieux. Une série d’autopsies démontrant les mécanismes d’action du vaccin pourrait être utilisée comme preuve d’un mécanisme. Cependant, les pathologistes ne feront généralement pas ce lien pour un individu tant qu’ils n’auront pas vu une telle série publiée. La queue remue le chien ».
De la même manière, aucun médecin n’a certifié les décès causés par des caillots cérébraux jusqu’à ce que la MHRA [l’agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé] déclare qu’il s’agissait d’un problème, sur la base de données scandinaves. Les médecins ont alors commencé à en faire une cause.
La situation n’est pas facilitée dans une culture qui consiste à ne pas enquêter sur les décès par autopsie. À mon avis, tout décès inattendu, en particulier chez un enfant, devrait faire l’objet d’une autopsie. De plus, les pathologistes ne prélèvent pas toujours des échantillons de tissus pour permettre un diagnostic microscopique.
EuroMOMO, qui représente graphiquement le nombre total de décès hebdomadaires regroupés dans les données fournies par les pays partenaires d’EuroMOMO, a montré une surmortalité cumulée chez les enfants âgés de 0 à 14 ans en Europe, de la semaine 1, 2019 à la semaine 22, 2023. Une augmentation significative peut être observée, juste au moment où l’EMA a approuvé le vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de 12 à 15 ans.
L’évaluation du PSUR #3 par le PRAC de l’EMA en ce qui concerne des décès pédiatriques dans les deux groupes d’âge (79 cas mortels, avec 3 cas non-mortels sur 82 cas reportés) est présentée dans la capture d’écran ci-dessous (18 cas improbablement liés à l’exposition au Comirnaty », 4 cas non classifiés et 57 cas non évaluables) :
Il n’est pas surprenant que le détenteur de l’Autorisation de Mise sur le Marché (MAH -BioNTech) conclue : « aucune information dans l’examen de ces 82 cas pédiatriques mortels identifie BNT162b2 comme un contributeur aux décès signalés »
Leur déclaration fallacieuse, « les cas mortels continueront à être surveillés par la pharmacovigilance de routine », peut être interprétée comme leur clause libératoire.
Dans la boîte de commentaires du rapporteur de l’EMA, on peut lire des phrases et des termes communs décrivant ces cas mortels tout au long du rapport, tels que « improbable lié à l’exposition au Comirnaty », « non classifié » et « non évaluable ».
Ce qui est à la fois choquant et inadmissible, c’est l’approbation par l’EMA de la conclusion du MAH… et sa signature avec la mention « problème résolu ». Si seulement le problème pouvait être aussi facilement « résolu » pour les membres des familles tragiquement laissées derrière.
Récemment, seules quelques annexes du PSUR ont été divulguées par le biais d’une demande de FOIA, dont l’annexe 6C.2 Cumulative Summary Tabulation of Fatal Reports (Tableau récapitulatif cumulatif des rapports de décès).
Selon le rapport de 83 pages de Pfizer sur les cas mortels, un total de 13 659 décès (toutes tranches d’âge confondues) ont été retrouvés entre le 21 décembre 2020 et le 18 juin 2022.
Il convient de noter que le plus grand nombre de cas mortels, signalés dans toutes les tranches d’âge, ont été classés dans les catégories « troubles cardiaques » et « troubles du système nerveux ».