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Campagnes contre le papillomavirus annoncées en Europe – Parents, il est temps de s’informer !

La stratégie mondiale de l’Organisation mondiale de la santé visant à accélérer l’adoption de la vaccination contre le papillomavirus a été approuvée en août 2020. Cette stratégie vise un taux d’utilisation des vaccins de 70 à 90 % d’ici à 2030. La feuille de route de la Région européenne de l’OMS, adoptée en 2022, s’aligne sur les objectifs mondiaux et est désormais prête à être déployée dans toute l’Europe, tant dans les pays de l’UE que dans ceux de l’EEE. La vaccination contre le papillomavirus est proposée aux enfants et aux adolescents, avec des recommandations variables définissant l’âge de la vaccination à partir de neuf ans.

Diverses campagnes sont lancées au début de l’année scolaire, avec des stratégies dignes de la campagne de vaccination COVID-19. Ces stratégies sont le résultat de plusieurs études effectuées à travers le monde dans le but d’explorer comment augmenter la couverture vaccinale. L’outil de mise en œuvre élaboré par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et les interventions proposées par l’OMS suggèrent de nombreuses façons de maximiser l’adoption du vaccin par les jeunes filles et les jeunes garçons grâce à des techniques allant de tactiques éducatives et promotionnelles de « coup de pouce » à la vaccination en milieu scolaire. Le vaccin en question est un des produits les plus rentables de Merck, le Gardasil 9.

Le vaccin contre le papillomavirus est censé prévenir le cancer du col de l’utérus, du vagin, de la vulve et de l’anus, ainsi que les verrues génitales. Toutefois, ce produit suscite de nombreuses controverses. L’article que nous vous présentons ici a pour but de mettre en lumière les faits essentiels concernant ce vaccin.


Conformément aux politiques de l’Organisation mondiale de la santé, le projet PROTECT-EUROPE, d’une durée de deux ans, a été lancé en janvier 2023 et est coordonné par l’Organisation européenne du cancer dans le cadre du programme EU4Health 2021-2027.

PROTECT EUROPE est un projet visant à vacciner davantage de jeunes en Europe en promouvant des programmes de vaccination contre le papillomavirus sans distinction de sexe dans les États membres de l’Union européenne (UE).

Un rapport récent publié par l’Organisation européenne du cancer suggère de nombreuses façons d’y parvenir.

Plusieurs États membres de l’UE appliquent déjà les méthodes énumérées dans ce rapport et des campagnes sont en cours ou devraient être lancées cet automne.

Ce rapport de 65 pages examine différents moyens de promouvoir l’utilisation des vaccins, tels que les techniques éducatives et promotionnelles de « coup de pouce », les rappels, les incitations (par exemple, les chèques-cadeaux) et les cliniques de vaccination en milieu scolaire.

Le vaccin, Gardasil 9, est indiqué pour protéger contre neuf types différents de virus du papillome humain (HPV). Certaines infections à HPV sont associées à des types spécifiques de cancer, tels que les cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis et de l’oropharynx. Cela signifie que leur présence est fréquente dans ces types de cancer, mais pas nécessairement qu’ils sont la cause de la maladie. Alors que les infections à HPV sont répandues, ces cancers sont très rares. Le fabricant du vaccin, Merck, commercialise ce vaccin pour les 11-45 ans comme moyen de prévention des lésions précancéreuses et des cancers.

Le mot « cancer » est un mot chargé d’émotion qui suscite beaucoup de peur chez la plupart des gens, et c’est compréhensible. La première pensée d’un parent peut être à peu près la suivante : « Si ce vaccin prévient le cancer, comment pourrais-je ne pas faire vacciner mon enfant ? »

Il est important d’être pleinement informé avant de se précipiter dans une intervention médicale. Connaître les faits diminue généralement la peur et nous permet de prendre le temps de réfléchir et d’évaluer la situation de manière raisonnable.

Pour que les parents puissent décider en toute connaissance de cause de vacciner ou non leurs préadolescents âgés de 11 à 12 ans, ils doivent avoir accès à des documents impartiaux et actualisés sur les points suivants :

  • Qu’est-ce que le virus du papillome humain (HPV) ?

Le HPV est un groupe de plus de 200 virus apparentés, dont certains se transmettent lors de rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux. La plupart des souches de HPV ne causent aucune maladie, tel est le message rassurant que l’on peut lire sur les pages web de l’Institut national du cancer. Toutefois, certaines d’entre elles sont plus fréquemment associées à un cancer que d’autres.

Quelle est la fréquence des infections à HPV ??

Le site web du CDC indique que les infections à HPV sont très courantes et que presque tout le monde contractera le HPV à un moment ou à un autre de sa vie.

Le fait de contracter une infection à HPV signifie-t-il que votre enfant développera un cancer ??

Non, 9 fois sur 10 – 90 % des infections à papillomavirus – elles disparaissent d’elles-mêmes généralement dans les deux ans.

Parmi les infections à HPV qui persistent plus longtemps, un très faible pourcentage peut évoluer vers des lésions et un pourcentage encore plus faible de ces lésions peut à son tour évoluer vers un cancer. Cette évolution prend généralement plusieurs années.

Les infections à HPV sont-elles à l’origine des cancers du col de l’utérus, du pénis et de l’anus ??

La réponse à cette question n’est pas aussi simple que nous pourrions l’espérer. Le cancer est une maladie multifactorielle dans laquelle interviennent plusieurs facteurs génétiques et environnementaux.

Il existe des facteurs de risque environnementaux connus qui ont été associés au cancer du col de l’utérus. Cependant, un facteur de risque ne doit pas être considéré comme une cause, car la présence d’un facteur de risque n’entraîne pas systématiquement un cancer.

Un article publié sur PubMed central du National Institute for Health explique la « nature multifactorielle de la persistance et de l’oncogenèse du papillomavirus humain ». Certains types de HPV sont associés, par exemple, au cancer du col de l’utérus et sont donc considérés comme l’un des nombreux facteurs de risque de cette maladie. Parmi les autres facteurs de risque du cancer du col de l’utérus, on peut citer

  • Un mauvais fonctionnement du système immunitaire (dû à une maladie existante, à des médicaments ou à des problèmes de mode de vie tels qu’une mauvaise alimentation et un niveau de stress élevé)
  • D’autres infections génitales, en particulier lorsqu’elles sont récurrentes, comme l’herpès.
  • Le tabagisme, qui augmente considérablement le risque de cancer du col de l’utérus et d’autres cancers.

En conclusion, le cancer du col de l’utérus et le cancer en général n’ont pas une cause unique. Il est multifactoriel. Une infection à HPV n’évolue pas systématiquement vers un cancer. Même si le HPV en question a été associé à des types spécifiques de cancer, sa présence ne conduit pas nécessairement au cancer. Il constitue un facteur de risque parmi d’autres.

Ces informations sont accessibles sur des sites nationaux et internationaux dans le monde entier.

Comme certains HPV ont été associés aux cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis et de l’oropharynx, il est important d’en savoir plus sur ces cancers. Cela nous amène à une deuxième série de questions :

  • Quel est l’âge médian d’apparition de ces cancers ?
  • S’agit-il de cancers à forte incidence ?
  • Peuvent-ils être traités ?
  • Existe-t-il d’autres moyens de prévenir ces cancers que la vaccination ?
  • Quel est le profil d’efficacité et de sécurité du vaccin ?

Avec ces informations en main, il devient plus facile d’évaluer le rapport bénéfice-risque du vaccin Gardasil 9.

Dans la plupart des pays européens, il existe des sites Internet consacrés à la recherche et aux statistiques sur le cancer où l’on peut trouver des statistiques spécifiques à chaque pays.

En France, plusieurs sites existent : L’Institut national du cancer, La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, et InfoCancer – ARCAGY-GINECO, pour n’en citer que quelques-uns.

En ce qui concerne la promotion du vaccin contre le papillomavirus, ces sites suivent les directives gouvernementales de leur pays, elles-mêmes influencées par les directives de l’Union européenne. Ils n’abordent pas le sujet épineux des avantages et des inconvénients, des risques et des bénéfices liés au vaccin contre le papillomavirus.

Il serait pratiquement impossible pour ces organisations d’aborder les bénéfices-risques du vaccin, de poser des questions ou d’être moins enthousiastes lorsque le gouvernement et les médias adoptent une position aussi ferme sur ce sujet. Elles sont obligées de suivre les directives nationales, qu’elles soient politiques ou médicales, et de promouvoir la vaccination contre le papillomavirus. Il n’est donc pas utile de se tourner vers eux pour obtenir une analyse approfondie des risques et des avantages du vaccin Gardasil.

Toutefois, ces sites web contiennent de nombreuses données sur les statistiques nationales et internationales relatives au cancer, qui sont très utiles aux parents pour en savoir plus sur les différents cancers anogénitaux.

Les chiffres relatifs à l’incidence du cancer varient légèrement d’un État membre à l’autre. Le système européen d’information sur le cancer ( ECIS ) fournit des chiffres comparatifs pour tous les pays d’Europe. Cependant, l’accès le plus facile aux chiffres spécifiques à chaque pays se trouve probablement sur les sites web nationaux.

Les informations suivantes sont extraites du site français InfoCancer.

Faits concernant le cancer du col de l’utérus

« L’incidence annuelle du cancer du col de l’utérus pour 100 000 femmes a diminué régulièrement au cours des 20 dernières années. Elle est passée de 14,9 en 1980 à 6 en 2018 (-3% par an), et ce grâce au dépistage organisé dans certaines régions, à la pratique du frottis et à la recherche d’infections génitales dues aux HPV. »

« La maladie peut survenir à tout âge, même si l’âge médian d’apparition est de 53 ans. Elle est facilement détectée grâce à un dépistage régulier et peut être traitée ».

Les taux d’incidence et de mortalité de la maladie sont beaucoup plus élevés dans certains pays en développement, où le dépistage n’est pas disponible et où les conditions de vie sont très différentes. L’incidence peut atteindre 55 sur 100 000 dans certaines régions du monde.

« Le risque de développer la maladie au cours de la vie d’une femme est inférieur à 1 % en France et à 5 % dans les pays en développement.

Le cancer du col de l’utérus peut être détecté et traité, avec un taux de survie relative normalisé selon l’âge d’environ 70 %. Pour les jeunes femmes âgées de 14 à 44 ans, ce taux atteint même 80 %.

Dans des pays comme la Finlande, qui ont de bonnes pratiques de dépistage, le taux d’incidence annuel n’est que de 4 pour 100 000 femmes.

Faits concernant les cancers du pénis

Selon le site français InfoCancer, les cancers du pénis sont également des cancers à faible incidence, encore plus faible que celle du cancer du col de l’utérus :

« En France, l’incidence du cancer du pénis est estimée à 1 cas pour 100 000 hommes. Il survient généralement dans la soixantaine, avec un pic vers 80 ans (âge médian 71 ans). »

Faits concernant les cancers de l’anus

« Les cancers de l’anus sont rares, avec une incidence annuelle standardisée de 1 pour 100 000 personnes, ce qui représente environ 2 000 nouveaux cas par an en France. Les deux tiers des patients ont plus de 65 ans. »

Faits concernant les cancers de l’oropharynx

Examinons également les cancers oropharyngés, c’est-à-dire les cancers de l’oropharynx, la partie médiane de la gorge, où une infection à HPV peut également se développer et éventuellement être associée à un cancer à un stade ultérieur si elle n’est pas résolue par le système immunitaire de l’organisme.

Sur le site InfoCancer, ces types de cancer ont une incidence décroissante. « Les taux d’incidence standardisés sont de 4,8 pour les hommes et de 0,8 pour les femmes, soit un rapport hommes/femmes de 6,0. L’âge d’apparition se situe entre 50 et 74 ans, avec un âge moyen de diagnostic de 71 ans. Les deux principaux facteurs de risque impliqués dans ces types de cancers sont le tabagisme et l’alcool, avec un risque accru de 25 % pour les fumeurs

Sur le site web de Merck, il est précisé pour Gardasil 9 que « L’indication cancer oropharyngé et de la tête et du cou est approuvée en vertu d’une approbation accélérée basée sur l’efficacité de la prévention des maladies anogénitales liées au HPV. Le maintien de l’autorisation pour cette indication peut être subordonné à la vérification et à la description du bénéfice clinique dans un essai de confirmation »

Cela signifie que l’indication du Gardasil 9 a été étendue aux cancers oropharyngés, peut-être seulement temporairement, en raison d’une efficacité supposée. Étant donné que le vaccin contre le HPV est indiqué pour la prévention des maladies anogénitales liées au HPV (cancers du col de l’utérus et de l’anus), on suppose qu’il sera également efficace contre les cancers oropharyngés en présence de HPV. Cette hypothèse doit toutefois être vérifiée dans le cadre de futurs essais cliniques.

Efficacité du vaccin

Les cancers associés à certains types d’HPV, comme le montrent les chiffres en France, sont des cancers à faible incidence avec un âge moyen de survenue pour certains d’entre eux atteignant 71 ans.

Cela pose une question essentielle : Comment les essais cliniques de Merck ont-ils déterminé l’efficacité de leur vaccin pour des cancers qui pourraient se déclarer 20 à 30 ans ou plus après la vaccination ? Comment Merck peut-il affirmer que son vaccin protégera des enfants de 12 ans contre le cancer jusqu’à la cinquantaine ou la soixantaine, âge médian de la plupart de ces cancers ?

Il semble extrêmement difficile, voire impossible, de vérifier l’efficacité d’un vaccin à une échéance aussi lointaine. La durée des essais cliniques devrait être extrêmement longue et ils seraient aussi incroyablement coûteux pour un vaccin mis sur le marché d’ici plusieurs années.

Comment Merck a-t-il contourné ce problème ?

Le Dr Michel de Lorgeril est un médecin français et un expert international en épidémiologie et en physiologie. Diplômé d’universités européennes, il a rejoint le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1990. Sa formation scientifique et médicale fait de lui un spécialiste de la méthodologie scientifique, notamment pour l’évaluation de la recherche médicale. Il a écrit de nombreux ouvrages destinés au grand public et aux professionnels de la santé, dont une série de neuf livres intitulée « Vaccins et société » Cette série vise à rendre plus accessibles au grand public les articles scientifiques et les études cliniques concernant les vaccins.

Dans son livre « Les Vaccins contre les cancers – rôle des Papillomavirus« , il explique qu’une étude clinique qui se déroule sur une période de trois ans, comme beaucoup d’études sur le Gardasil, est largement insuffisante pour mesurer l’effet du vaccin Gardasil sur le cancer ou même sur les lésions précancéreuses. Le critère de comparaison entre le groupe vacciné et le groupe placebo n’est pas le cancer – naturellement, puisque le cancer du col de l’utérus peut mettre de 10 à 20 ans ou plus à se développer et qu’il est très rare chez les jeunes femmes. Les critères de comparaison sont les infections à HPV par l’un des virus visés par le vaccin et la présence de lésions génitales.

Le Docteur de Lorgeril rappelle que les lésions génitales sont généralement transitoires et spontanément résolutives et que seul un faible pourcentage de ces lésions évoluera vers un cancer.

Son principal argument est l’impossibilité de mesurer l’effet du vaccin sur les cancers liés au HPV et même sur les lésions précancéreuses dans un laps de temps aussi court. Cela est logique quand on sait que 90 % des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes dans les deux ans et que les lésions génitales peuvent mettre encore plus de temps à apparaître.

Cela relativise l’affirmation selon laquelle le Gardasil protégera un enfant de 12 ans de futurs cancers hypothétiques.

Certes, on peut espérer prévenir de futurs cancers en se protégeant contre certains HPV associés au cancer. Toutefois, cela n’a pas encore été démontré cliniquement.

Le cancer n’est pas le critère de comparaison dans les études cliniques. Il ne peut tout simplement pas l’être pour les raisons suivantes :

  • L’âge médian des cancers liés au HPV se situe entre 50 et 80 ans.
  • Le cancer du col de l’utérus est un cancer à croissance lente qui met 10 à 30 ans à se développer.
  • Il n’y a pas de causalité stricte entre une infection à HPV et un cancer – une infection à HPV n’est qu’un facteur de risque parmi d’autres. Elles se résorbent d’elles-mêmes dans 90 % des cas, et pour les 10 % restants, si des lésions génitales apparaissent, un pourcentage élevé d’entre elles se résorbent également d’elles-mêmes.

Après avoir examiné de plus près les chiffres et les faits, nous avons enfin une meilleure compréhension des cancers anogénitaux liés au HPV, de leur fréquence, de leur âge médian d’apparition et de la mesure dans laquelle ils peuvent être détectés et traités.

Les parents doivent savoir que :

  • Le cancer est une maladie multifactorielle, y compris les cancers liés au HPV ;
  • Le cancer n’a pas de cause unique ;
  • Les cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis et de l’oropharynx sont des cancers à faible incidence qui apparaissent généralement tard dans la vie ;
  • Un système immunitaire sain est le meilleur allié de l’enfant face au cancer ;
  • Le dépistage est disponible et encouragé dans la plupart des pays développés pour une détection précoce ;
  • L’idée d’une « baguette magique » sous la forme d’un vaccin pour prévenir le cancer est une façon trop simpliste d’aborder un problème aux multiples facettes.

On peut même oser poser la question : cette affirmation de la prévention du cancer – n’est-elle pas trompeuse pour les parents et les médecins ?

Une autre affirmation fréquemment avancée dans les médias et par certains médecins est que la vaccination contre le papillomavirus nous permettra un jour d’éradiquer les cancers anogénitaux associés au papillomavirus pour les jeunes générations.

Cependant, lorsque l’on vaccine contre certaines des très nombreuses souches de HPV, d’autres souches pourraient potentiellement « prendre leur place » et devenir à leur tour plus fréquemment associées au cancer. L’objectif est-il de continuer à ajouter de nouvelles souches aux futurs vaccins pour tenter de « dépasser » la nature elle-même ? Est-ce la raison pour laquelle une nouvelle version de Gardasil est sortie en 2014 ?

Le premier vaccin Gardasil a été approuvé en 2006 et couvrait à l’époque quatre souches de HPV. Pour une raison ou une autre, une version mise à jour a été nécessaire en 2014, avec cinq souches supplémentaires.

Où en sommes-nous après tant d’années de vaccination des jeunes filles et des femmes avec l’un des trois différents vaccins contre le HPV ?

Sommes-nous sur le point d' »éradiquer » le cancer du col de l’utérus ?

Pour répondre à cette question, il faudrait comparer certains des pays les plus vaccinés avec les pays où le taux de vaccination est le plus faible.

L’Amérique, l’Australie, la Grande-Bretagne, la Norvège et la Suède sont des pays très vaccinés. La France et l’Allemagne le sont moins.

Il est important de noter que dans de nombreux pays européens, une diminution importante des cas de cancer du col de l’utérus et des décès a commencé dans les années 80 et 90, grâce à de meilleures pratiques de dépistage. Cette baisse a commencé des décennies avant l’existence de tout vaccin.

De manière assez surprenante, les pays fortement vaccinés ne semblent pas être avantagés par rapport aux pays moins vaccinés. Malheureusement, certains d’entre eux constatent même une augmentation du nombre de cancers du col de l’utérus après des années de baisse. Cette situation est très déconcertante et franchement inquiétante. À l’heure actuelle, il n’est pas possible d’établir un lien de cause à effet entre la vaccination contre le papillomavirus et ces augmentations inquiétantes du nombre de cas, mais rien ne semble indiquer que la vaccination contre le papillomavirus ait fait baisser les chiffres de quelque manière que ce soit.

Ces augmentations dans les pays fortement vaccinés contredisent les éventuelles affirmations selon lesquelles la vaccination pourrait éradiquer le cancer du col de l’utérus.

Le Docteur Gérard Délépine, chirurgien orthopédique et oncologue français, a utilisé des statistiques sur le cancer, pays par pays, pour illustrer ce point.

ÉTATS-UNIS

  • Incidence du cancer invasif du col de l’utérus aux États Unis.
  • Avant la vaccination, le risque de cancer du col de l’utérus, avait diminué de près de 50 % grâce au dépistage. Après 13 ans de vaccination, l’incidence du cancer du col de l’utérus n’a pas diminuée.

*Incidence du cancer invasif du col de l’utérus aux États Unis par groupe d’âge.

AUSTRALIE

GRANDE-BRETAGNE

*En Grande-Bretagne, l’incidence du cancer du col de l’utérus augmente dans le groupe le plus vacciné et diminue dans le groupe non vacciné.

Graphique 1 : Dans la tranche d’âge 25-34 ans, la plus vaccinée, l’incidence augmente fortement

Graphique 2 : Dans le groupe des 50 ans non vaccinés, l’incidence diminue fortement

NORVÈGE

En ce qui concerne les pays moins vaccinés, il a choisi d’examiner deux d’entre eux, l’Allemagne et la France :

ALLEMAGNE

FRANCE

*En France, peu de femmes sont vaccinées, le cancer du col de l’utérus est rare.

Après avoir mieux compris la maladie (HPV et cancers associés), examiné de plus près les essais cliniques et démêlé certains des « mythes » commerciaux liés à la vaccination contre le HPV, il reste une dernière question importante.

Quel est le profil de sécurité de Gardasil ?

Tous les médicaments peuvent avoir des effets secondaires, dont la fréquence et la gravité varient d’une personne à l’autre. C’est un fait bien connu en médecine.

Un vaccin est administré à une personne en bonne santé, non pas pour soulager des symptômes ou traiter une maladie, mais dans l’espoir de prévenir une maladie future.

Dans le cas du vaccin contre le papillomavirus, il est administré à des adolescents qui n’ont pratiquement aucun risque de développer ou de mourir d’un cancer du pénis, de l’anus ou du col de l’utérus à leur âge actuel.

En l’absence d’essais cliniques plus longs, il est impossible de déterminer l’efficacité du vaccin dans la prévention du cancer.

Lorsque l’on donne un médicament à un adolescent en bonne santé, en affirmant qu’il contribuera à prévenir un cancer hypothétique qui pourrait survenir dans 20 à 30 ans ou plus, le profil de risque de ce produit doit être pratiquement zéro.

Le vaccin contre le papillomavirus présente-t-il ce profil de sécurité pratiquement sans faille ?

Merck affirme qu’il n’y a rien de particulier à signaler concernant l’innocuité du vaccin contre le papillomavirus. Cependant, la pharmacovigilance suggère le contraire.

Gardasil® est un vaccin controversé en termes de sécurité, et ce depuis le tout début, lorsque la FDA lui a accordé une autorisation de mise sur le marché accélérée. La dernière version du vaccin est le Gardasil 9 valent qui a été mis sur le marché en 2014. Toutefois, le premier vaccin Gardasil a été homologué en 2006 et ne couvrait à l’époque que quatre souches de HPV.

Des milliers de rapports d’effets indésirables sont apparus au fil des ans dans le monde entier et semblent démontrer une association plausible entre les vaccins anti-HPV et les maladies auto-immunes. Cependant, il n’est pas facile de prouver formellement cette association car le développement et le diagnostic d’une affection auto-immune peuvent prendre des années et le lien direct entre le vaccin et l’affection peut être compliqué à établir.

Les syndromes incriminés sont le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, les migraines ou les maux de tête chroniques, et la liste est encore longue.

Gardasil attaqué en justice

Alors que des campagnes de vaccination sont lancées en Europe avec des affirmations telles que « éradiquer le cancer du col de l’utérus », « protéger vos enfants du cancer » et le slogan familier « sûr et efficace », un procès multidistrict regroupant de nombreux plaignants est intenté contre le Gardasil de Merck aux États-Unis. Les plaignants accusent Merck de négligence et de défaut de mise en garde, entre autres. Merck devra publier ses données complètes de pharmacovigilance au cours de ces procès et les affaires seront jugées à la fin de l’année 2024 ou au début de l’année 2025.

Children’s Health Defense (CHD) a rendu compte de ces affaires à de nombreuses reprises. Robert F. Kennedy Jr est le fondateur, le président (actuellement en congé) et le principal conseiller juridique de Children’s Health Defense aux États-Unis. Dans le clip vidéo suivant, il vous emmène faire un tour du monde à la découverte des antécédents de Gardasil en matière de sécurité dans différents pays. L’extrait est tiré de la vidéo « Science Day » de CHD, dans laquelle Robert F. Kennedy Jr. nous présente quelques-uns des problèmes liés au développement et à la sécurité du vaccin Gardasil.

Les enjeux sont très importants pour Merck, car le Gardasil est l’un de ses produits phares et devient d’autant plus rentable que ses indications incluent désormais les garçons et les enfants de plus en plus jeunes. Le fait que l’Europe participe à 100 % à la promotion du produit est une nouvelle occasion en or pour le géant pharmaceutique de réaliser des bénéfices records.

Toutefois, certains affirment que les enjeux sont encore plus importants pour les familles. Accepter pour leurs enfants un produit dont le profil de sécurité est inquiétant peut convenir à certains, mais pourrait avoir de lourdes conséquences pour d’autres. Les maladies auto-immunes durent toute la vie, avec des degrés de gravité variables. Chaque parent devra évaluer individuellement le rapport bénéfices/risques d’un tel produit.

Les informations sur le vaccin Gardasil diffusées par les institutions de santé publique, tant au niveau national qu’international, reprennent pour l’essentiel les affirmations du fabricant du vaccin. Ce n’est pas ici que l’on peut trouver une analyse scientifique critique des études et des données existantes. L’examen des données de pharmacovigilance fournit quelques informations sur les types de lésions, mais il y a toujours un biais de sous-déclaration. C’est pourquoi il est essentiel de rechercher des informations indépendantes et impartiales provenant de sources multiples.

Que demander à votre médecin ?

Voici quelques questions intéressantes à poser à votre médecin :

  • Connaissez-vous le rapport d’évaluation de l’Agence européenne des médicaments sur le vaccin Gardasil 9 ?
  • Que pouvez-vous me dire sur les effets secondaires mentionnés dans ce document ?
  • Y a-t-il des ingrédients dont je devrais m’inquiéter en termes d’allergies ?
  • La toxicité des adjuvants a-t-elle été étudiée dans le cadre d’essais cliniques distincts ?

Il s’agit de questions fondamentales auxquelles de nombreux médecins ne peuvent pas répondre. Cependant, s’ils recommandent un produit, on s’attend à ce qu’ils soient en mesure de répondre à des questions approfondies à son sujet. En fin de compte, ils sont censés aider les parents à évaluer les risques et les avantages pour leur enfant de l’utilisation d’un produit médical.

Heureusement, il existe des médecins responsables. Ils ne se contentent pas d’évoquer les avantages possibles d’un produit, mais en expliquent également les risques.

Pour les parents qui souhaitent faire leurs propres recherches, il existe plusieurs livres d’information écrits par des chercheurs indépendants sur le vaccin Gardasil et ses essais cliniques. Ils sont accessibles au public et les graphiques et informations qu’ils contiennent sont expliqués en détail et simplifiés pour les parents et les médecins. Un ouvrage très accessible est celui du docteur De Lorgeril intitulé « Les vaccins contre les cancers… »

Un autre livre qui mérite d’être lu a été écrit par deux cancérologues français, les docteurs Nicole Délépine et Gérard Délépine. Leur livre, « Gardasil – Faith and Propaganda versus hard evidence« , a été traduit en anglais et traite spécifiquement du vaccin Gardasil.

Rapport d’évaluation de l’EMA sur le Gardasil 9

Le rapport d’évaluation de 128 pages de l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur le Gardasil 9 est également précieux, mais un peu plus difficile à lire. Le document contient une énorme quantité d’informations. Les données sur les effets indésirables survenus au cours des essais cliniques commencent à la page 112 et sont exposées dans les pages suivantes.

Le rapport passe en revue les effets indésirables au point d’injection (gonflement, douleur et érythème – très fréquents), les effets indésirables systémiques (généralement des maux de tête, une pyrexie et des nausées avec ce vaccin), puis les effets indésirables graves survenus au cours des essais cliniques :

  • Colite ulcéreuse

  • Maladie de Crohn

  • Sclérose en plaques

  • Sarcoïdose

  • Thrombose veineuse intracrânienne

  • Thrombose veineuse profonde

  • Syncope

  • Hypotension orthostatique

  • Syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS)

  • Syndrome douloureux régional complexe (SDRC)

  • Vascularite pulmonaire

  • Leucémie

  • « Au total, 23 266 sujets ont été vaccinés dans le cadre de 7 essais cliniques. Au total, 15 776 sujets ont reçu au moins une dose du vaccin 9vHPV (Gardasil 9), et 7391 sujets ont reçu au moins une dose du vaccin qHPV (l’ancien Gardasil)… »

    « Un certain nombre d’événements indésirables graves (EIG) survenus dans le cadre du programme d’essais cliniques sont considérés comme des événements indésirables d’intérêt particulier ou sont liés à des problèmes de sécurité déjà identifiés : colite ulcéreuse, maladie de Crohn, sclérose en plaques (2 événements), sarcoïdose, thrombose veineuse intracrânienne, thrombose veineuse profonde, syncope (5 événements), et hypotension orthostatique. Après examen, ces événements ne soulèvent pas de nouveaux problèmes de sécurité. La survenue de cas de POTS, de CRPS, de vascularite pulmonaire et de leucémie est discutée séparément ci-dessous »

    Outre les effets indésirables graves, sept décès sont survenus. Ils sont mentionnés, mais considérés comme non liés au vaccin, sans en préciser la raison exacte :

    « Au total, 5 sujets ayant reçu le vaccin 9vHPV sont décédés pendant toute la durée de l’étude. Deux cas supplémentaires ont été signalés après l’arrêt des données dans la demande initiale. Aucun des décès n’a été considéré comme lié au vaccin 9vHPV »

    En ce qui concerne la discussion supplémentaire sur les cas de leucémie, le rapport mentionne cinq cas de leucémie aiguë. Ce nombre dépasse « le nombre attendu de cas », mais ceci n’est pas considéré comme suffisant pour établir une relation de cause à effet entre le vaccin et la maladie.

    « Cinq cas (4 avec le 9vHPV et 1 avec le qHPV) de leucémie aiguë ont été rapportés, dont trois chez des sujets âgés de moins de 20 ans au moment du diagnostic. Bien que le nombre de cas de leucémie observés soit supérieur au nombre de cas attendus, cela est basé sur quelques cas observés par rapport à un risque de base très faible de leucémie dans ce groupe d’âge. Une telle comparaison sera inévitablement sensible aux occurrences aléatoires de cas uniques et n’est pas considérée comme suffisante pour impliquer une relation de cause à effet dans ce cas »

    Ce qui semble assez frappant dans le rapport, c’est la « difficulté » d’établir une relation de cause à effet entre un effet secondaire et le vaccin. Dans la plupart des cas, un effet secondaire est « sans rapport », « insuffisant » ou « ne suscite pas d’inquiétude ». Le bénéfice du doute est pour le vaccin et non pour le futur patient.

    Au contraire, il n’est pas du tout « difficile » de déduire l’efficacité du vaccin. Dans ce domaine, il y a beaucoup de bonne volonté et d’optimisme, même en l’absence de preuves solides.

    « Étant donné qu’il n’est pas possible d’étudier l’efficacité du vaccin chez les garçons et les filles âgés de 9 à 15 ans en raison de leur naïveté sexuelle, la stratégie convenue pour démontrer l’efficacité du vaccin était de générer des données d’efficacité chez les femmes âgées de 16 à 26 ans et d’extrapoler ces données à des sujets plus jeunes sur la base des données d’immunogénicité (bridging). Cette approche s’est déjà avérée valable pour les vaccins anti-HPV précédemment autorisés »

    « On peut donc conclure qu’il est très probable que le 9vHPV protège les filles âgées de 9 à 15 ans contre les 9 types de HPV inclus dans le vaccin et qu’il protège également les garçons âgés de 9 à 15 ans contre les critères d’évaluation pertinents. »

    L’efficacité du vaccin est « hautement probable » et les données d’un groupe d’âge différent peuvent être « extrapolées » à un groupe d’âge plus jeune. Ce qu’ils appellent la « transition sérologique vers la population efficace » a été acceptée comme un substitut pour la démonstration de la protection dans une autre population cible.

    Toutefois, le rapport indique clairement que la durée de la protection induite par le vaccin est incertaine :

    « À ce jour, la persistance de la réponse anticorps induite par le vaccin 9vHPV a été démontrée jusqu’à 3,5 ans chez les femmes âgées de 16 à 26 ans (étude 001), avec une immunité décroissante notée pour chaque type de vaccin. Chez les sujets âgés de 9 à 15 ans, le suivi de l’immunogénicité est disponible jusqu ‘à 3 ans après la vaccination et les résultats sont similaires. En ce qui concerne le programme clinique, ni l’efficacité ni l’immunogénicité de Gardasil 9 n’ont été évaluées chez les femmes âgées de plus de 26 ans ».

    Cela confirme les déclarations du Docteur De Lorgeril dans son livre. Les essais cliniques ne dépassent pas une durée de 3 ans, ce qui les rend incomplets dans la démonstration de la protection contre le cancer et les lésions précancéreuses. On ne sait pas non plus combien de temps durera l’immunité, puisqu’une baisse de l’immunité a été constatée au cours des essais. N’oublions pas non plus que la plupart des cancers en question ont un âge médian d’apparition plus proche de 60 ou 70 ans, et que le cancer du col de l’utérus est très rare avant l’âge de 26 ans.

    Le rapport ajoute :

    Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) « considère donc que les mesures suivantes sont nécessaires pour confirmer l’efficacité du Gardasil 9 :

    – des études de suivi à long terme pour surveiller l’efficacité et l’immunogénicité à long terme du vaccin 9vHPV et pour obtenir des informations sur la durée de l’effet chez les femmes et les adolescentes âgées de 9 à 26 ans.

    – Une étude d’immunogénicité et de sécurité post-commercialisation du vaccin 9vHPV chez les femmes âgées de 27 à 45 ans »

    Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) demande à Merck de procéder à d’autres études pour confirmer l’efficacité de son produit. Il s’agit d’un travail en cours. L’état actuel des connaissances sur le produit est susceptible d’évoluer dans les années à venir.

    Il convient également de noter que Gardasil 9 n’a pas fait l’objet d’études de génotoxicité ou de cancérogénicité. Les études de génotoxicité sont nécessaires pour savoir si le médicament peut entraîner des dommages ou des mutations de l’ADN humain et les études de cancérogénicité pour savoir si le médicament peut induire ou aggraver un cancer.

    Le rapport d’évaluation de l’EMA confirme que la génotoxicité et la cancérogénicité du Gardasil n’ont pas été évaluées. Cela peut inquiéter les parents qui envisagent de faire vacciner leur enfant contre le papillomavirus. Lorsque l’on vaccine son enfant dans l’espoir de prévenir de futurs cancers, on aimerait naturellement être sûr que le produit en question n’induira pas de cancer. Il s’agit là d’une information essentielle pour évaluer la sécurité d’un produit.

    Comme pour la plupart des médicaments, une surveillance et des études à long terme, après la mise sur le marché, sont nécessaires. La science est toujours un continuum de connaissances et nécessite du temps et de l’expérience pour parvenir à des conclusions. Le fait qu’un produit soit mis sur le marché ne signifie pas que l’on sait tout sur lui. Dans le cas du Gardasil 9, de nombreuses questions restent en suspens, la science n’est pas établie. Le rapport d’évaluation de l’EMA le confirme. Malheureusement, ce point n’est pas souligné lorsque des campagnes sont lancées pour augmenter l’utilisation des vaccins.

    Une campagne publicitaire n’est qu’une image fixe dans le temps, représentant un petit morceau d’une réalité plus complexe, voire déformée. Elle mettra toujours l’accent sur les avantages possibles, sans s’attarder sur les risques. Cela n’a rien d’étonnant si l’on considère les énormes intérêts financiers qui se cachent derrière ces campagnes. Il est important de garder ce point à l’esprit.

    PRENEZ VOTRE TEMPS

    Prenez le temps de faire vos propres recherches sur les produits médicaux que vous envisagez d’utiliser.

    • Quelle est la gravité de la maladie ? Quelle est sa fréquence ?
    • Est-elle traitable si elle est détectée à temps ?
    • Le traitement est-il nécessaire ou existe-t-il d’autres solutions ?
    • S’agit-il d’un produit sûr et efficace ? A-t-il de bons antécédents ? Quels sont ses effets secondaires ?

    Lisez attentivement la notice et consultez le site web de pharmacovigilance de votre pays ou Eudravigilance pour les chiffres européens.

    Examinez la liste des ingrédients et assurez-vous de bien comprendre leur action dans l’organisme.

    Tout comme vous lisez les commentaires des clients et les informations techniques lors de l’achat d’une nouvelle voiture afin de faire le bon choix, une approche similaire peut être bénéfique lorsque vous réfléchissez aux médicaments que vous ou vos enfants envisagez de prendre. Personne ne s’étonnerait que vous lisiez la liste des ingrédients des produits alimentaires que vous achetez ou du shampoing que vous utilisez. Pourquoi serions-nous moins prudents avec les médicaments et les vaccins que nous administrons à notre corps ou à celui de nos enfants ?

    Ne vous précipitez jamais lorsque vous prenez des décisions en matière de santé pour vous et votre famille.

    Regardez notre exposé sur le vaccin contre le papillomavirus ci-dessous pour vous informer

    Pour ceux qui souhaitent connaître l’histoire des personnes qui ont été les premières à recevoir le vaccin Gardasil et qui ont ensuite subi de graves effets secondaires, ces livres sont disponibles en anglais :

    Shattered Dreams (Rêves brisés)

    HPV vaccine on trial – seeking justice for a generation betrayed

    Il est également possible de lire les histoires de certains des nombreux plaignants dans le procès multidistrict en cours contre Merck ici. Children’s Health Defense (The Defender) publie depuis plusieurs années des articles relatant leurs histoires au public. Beaucoup d’articles existent en plusieurs langues :

    Sahara Walker Michael Colbath, Kayla Carrillo, Korrine Herlth, Savannah Flores, Abigail Stratton, Zachariah Otto, Julia Balasco, Emma Sullivan, Merrick Brunker, Victoria Trevisan, Catherine Boss, Kaley Stockton, Caroline Cantera ainsi que Christina Tarsell (décédée 18 jours après sa troisième injection de Gardasil) et Noah Tate Foley (décédé après avoir développé de nombreux problèmes de santé après sa première injection de Gardasil).

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