Baby being Breastfed
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L’allaitement après la vaccination à l’ARNm – est-il sûr ?

Les propres rapports de sécurité de Pfizer démontrent le contraire

Dès le début de la campagne visant à mettre les vaccins dans les bras de tout le monde – des personnes âgées aux nourrissons de 6 mois, en passant par les femmes enceintes – tous les hommes politiques, fonctionnaires, autorités sanitaires et régulateurs ont souligné, à la manière d’un perroquet, que le vaccin à ARNm COVID-19 restait dans le bras et qu’il se dégradait rapidement. Ce n’est tout simplement pas vrai.

Les nanoparticules lipidiques encapsulant l’ARNm vaccinal synthétique se déplacent dans tout le corps, y compris dans les glandes mammaires où elles sont sécrétées dans le lait maternel des femmes qui allaitent.

Ce phénomène a été démontré pour la première fois dans l’étude de Low et al. publiée en août 2021, puis dans l’étude de Yeo et al. publiée en janvier 2022. Elle a été suivie par l’étude de Hanna et al. publiée en septembre 2022 : Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk (Détection de l’ARN messager des vaccins COVID-19 dans le lait maternel).

Les chercheurs ont trouvé l’ARNm de Moderna [ARNm-1273] et celui de Pfizer-BioNTech [BNT162b2] dans les échantillons de lait maternel.

sur les 11 participantes allaitantes, des traces de vaccins à ARNm BNT162b2 et mRNA-1273 COVID-19 ont été détectées dans 7 échantillons provenant de 5 participantes différentes, à différents moments et jusqu’à 45 heures après la vaccination

Une nouvelle étude de Hanna et al, récemment publiée le 19 septembre 2023, a démontré des résultats similaires encore une fois pour les vaccins ARNm Moderna et Pfizer-BioNTech.

sur 13 femmes allaitantes ayant reçu le vaccin (20 expositions), des traces d’ARNm ont été détectées dans 10 expositions jusqu’à 45 heures après la vaccination

Les auteurs poursuivent en déclarant :

Nos résultats démontrent que l’ARNm du vaccin COVID-19 n’est pas confiné au site d’injection, mais qu’il se propage de manière systémique et qu’il est conditionné dans les EV [vésicules extracellulaires] du lait maternel.

Du bras au lait maternel

Le graphique ci-dessous détaille lemodèle proposé par les auteurs pourla biodistribution de l’ARNm du vaccin dans le lait maternel

Source : Hanna et al. étude de septembre 2023

Ce que l’on sait depuis janvier 2021

La preuve que l’ARNm modifié encapsulé dans les nanoparticules lipidiques de Pfizer-BioNTech voyage dans tout le corps et s’accumule dans presque tous les tissus organiques était connue dès janvier 2021.

Cela a été révélé dans le rapport d’évaluation non clinique du BNT162b réalisé par l’Administration australienne des produits thérapeutiques (TGA), mais malgré cette connaissance, l’organisme de réglementation a continué à approuver provisoirement le vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech pour une utilisation en Australie à la fin du mois.

Il est important de souligner que les fabricants (BioNTech et Pfizer) n’ont jamais réalisé (ni eu l’intention de le faire) une étude de biodistribution de l’ARNm modifié codant pour la protéine de pointe du SRAS-CoV-2. D’une manière ou d’une autre, aucune objection n’a été soulevée par les autorités de réglementation sur ce point précis. Le fait que des études de sécurité d’une importance cruciale n ‘ont jamais été réalisées ne les a pas alerté non plus. La seule étude de biodistribution qui a été réalisée – l’étude 185350 sur des rats Wistar Han – portait sur la distribution de nanoparticules lipidiques (contenant l’ALC-0315 et l’ALC-0159) codant pour l’ARN de la luciférase.

Les sections surlignées dans le tableau ci-dessous montrent, après l’injection d’une dose unique, où la concentration de lipides s’est le plus accumulée : les ovaires, la moelle osseuse, le foie et les glandes surrénales.

Source : TGA : Rapport d’évaluation non clinique de la TGA pour le vaccin Comirnaty, BNT162b2 [mRNA] COVID-19

Il convient de noter que, tout comme le rapport d’évaluation publique de la MHRA (Medecines and Healthcare Products Regulatory Agency in the UK), le rapport de la TGA en Australie indique également : « On ne sait pas si le BNT162b2 est excrété dans le lait maternel »

En outre, dans le rapport original d’évaluation de la santé publique de la MHRA concernant le vaccin ARNm de Pfizer-BioNTech, on peut lire à la page 21 : « Dans le contexte de l’approvisionnement en vertu du règlement 174, on considère qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle de fournir des garanties suffisantes quant à la sécurité d’utilisation du vaccin chez les femmes enceintes

Le rapport poursuit en affirmant catégoriquement: « Les femmes qui allaitent ne devraient pas non plus être vaccinées

Toutefois, le message ci-dessous a été ajouté à une date beaucoup plus tardive.

* Le rapport d’évaluation publique résume l’évaluation initiale au moment de l’approbation en décembre 2020. Le texte du rapport original reste inchangé.
Nos avis sont régulièrement mis à jour sur la base de nouvelles données significatives et nos derniers avis peuvent être consultés dans le résumé des caractéristiques du produit sur cette page et dans le résumé du rapport Yellowcard sur le Coronavirus.*

Cela n’a pas empêché les autorités sanitaires du monde entier d’encourager la vaccination par l’ARNm des femmes enceintes et allaitantes à partir du printemps 2021, bien que les autorités de réglementation aient déclaré le contraire.

Ce qui est intéressant, c’est qu’à la suite de mon rapport du 4 septembre 2022 sur les avis contradictoires entre les régulateurs et les autorités sanitaires, publié à l’origine sur Trial Site News, la MHRA a fait l’annonce suivante sur le site web du gouvernement britannique, le 5 septembre.

*Nous sommes conscients des fausses affirmations sur les médias sociaux selon lesquelles notre avis sur la sécurité et l’efficacité des vaccins Covid-19 pendant la grossesse ou l’allaitement a changé. Nous souhaitons rassurer le public sur le fait que notre avis n’a pas changé. Notre avis reste que les vaccins Covid-19 sont sûrs et efficaces pendant la grossesse et l’allaitement et qu’il existe des preuves substantielles pour étayer cet avis.*

Problèmes liés à la conviction des auteurs

Dans la récente étude de Hanna et al, les auteurs déclarent : Nous sommes convaincu que « L’allaitement maternel après la vaccination est sans danger« . Ce propos semble reposer sur le fait que :

seules des quantités infimes sont présentes et il n’y a pas d’activité translationnelle claire.

Toutefois, un système automatisé de Western Blot (au lieu d’un système traditionnel réalisé à la main) a été utilisé pour démontrer que « l’activité translationnelle est absente. » Le Western Blot est une méthode utilisée pour identifier des protéines spécifiques. Dans les EVs du lait maternel (illustrées par les voies 4-7), aucune protéine de pointe n’a été détectée, ce qui signifie que l’ARNm vaccinal dans les échantillons de lait maternel ne s’est pas traduit en protéine de pointe, ce qui a conduit les auteurs à penser qu’il n’y avait pas de danger.

Western blot capillaire automatisé (WES)

Pourtant, cela soulève des inquiétudes, compte tenu des conclusions de mon enquête approfondie sur le scandale du #Blotgate concernant les Western Blots automatisés propres à Pfizer/BioNTech (qu’ils ont eu l’audace de faire passer pour des Westerns traditionnels/authentiques), qui comprenaient des preuves accablantes que les données étaient « copiées et collées » – c’est-à-dire frauduleuses.

Le contrôle positif raté

comme contrôle positif, les cellules HT-29 ont été traitées avec l’ARNm-1273 [vaccin ARNm de Moderna] à différentes dilutions (1:104, 1:106 et 1:107)

Les voies 1 à 3 de l’image ci-dessus représentent le contrôle positif, mais les voies 2 et 3 ne montrent aucune présence de la protéine spike, ce qui est inattendu. Les auteurs notent ce fait : « Cependant, les échantillons de contrôle positif utilisés à des concentrations similaires à celles des VE du lait maternel n’ont pas non plus induit l’expression de la protéine S. » Il est inhabituel que la protéine spike vaccinale soit absente des voies de contrôle positif (2-3), ce qui n’incite pas à la confiance dans la validité du test.

Les nombreuses limites de l’étude

Les auteurs présentent ensuite les limites de leur étude :

D’autres limites comprennent la sous-estimation potentielle des concentrations d’ARNm en raison des différences entre les techniques de prélèvement des mères et les conditions de stockage après l’auto-prélèvement, qui peuvent contribuer à la dégradation de l’ARNm. Une autre limite est le volume limité du lait maternel fourni par les mères, qui a limité la faisabilité d’autres expériences. En outre, nous n’avons pas testé l’éventuelle exposition cumulative à l’ARNm du vaccin à la suite d’un allaitement fréquent chez les nourrissons, qui peut ajouter jusqu’à 150-200 ml/kg/jour de lait maternel.

Il est très préoccupant que l’étude n’ait pas testé l’éventuelle exposition cumulative à l’ARNm du vaccin chez les nourrissons, compte tenu de la fréquence de l’allaitement chez les jeunes bébés.

Nécessité d’une étude plus approfondie

Les auteurs tiennent à préciser :

Bien que l’ARNm du vaccin semble être inactif sur le plan de la traduction, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la quantité minimale d’ARNm nécessaire pour déclencher une réponse immunitaire chez les nouveau-nés.

Néanmoins, étant donné que la dose minimale d’ARNm du vaccin pour provoquer une réaction immunitaire chez les nourrissons de moins de 6 mois est inconnue, un dialogue entre une mère qui allaite et son prestataire de soins de santé devrait porter sur les avantages/risques de l’allaitement au cours des deux premiers jours suivant la vaccination de la mère.

Le passage éventuel de l’ARNm du vaccin dans le lait maternel, entraînant une exposition néonatale, n’a pas été étudié. Notamment, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ne recommandent pas la vaccination par le COVID-19 chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois en raison du manque d’études de sécurité et de l’interaction possible avec d’autres vaccinations de routine dans cette tranche d’âge.

Les effets dévastateurs sur les nourrissons allaités, selon les propres données de Pfizer/BioNTech !

Cela m’amène aux découvertes troublantes faites après avoir analysé les rapports périodiques de mise à jour de sécurité de Pfizer pour l’Agence européenne des médicaments (EMA), à partir de janvier 2021. Cette série de rapports a été publiée dans Children’s Health Defense, Europe.

Extrait de : La dernière bombe de données accablantes de l’EMA confirme son échec : PSUR #3, les cas de grossesse et d’allaitement, rapport

*Cas de nourrissons allaités
Il est important de noter qu’un examen plus approfondi du PSUR#1 a fait apparaître un élément extrêmement troublant : des effets indésirables ont été signalés chez des bébés nourris au sein, indirectement exposés à l’injection d’ARNm de Pfizer-BioNTech, par leurs mères vaccinées. La première capture d’écran est tirée de la page 165 du PSUR#1.
Le fait que deux cas tirés des données post-commercialisation (PM) concernent des bébés indirectement exposés au vaccin ARNm de Pfizer-BioNTech (BNT162b2) par voie trans-mammaire (à travers le lait maternel) et qui ont par conséquent subi un accident vasculaire cérébral (hémorragies du système nerveux central et accidents vasculaires cérébraux), est choquant.
Ensuite, à la page 149 (capture d’écran numéro 2), trois autres cas de bébés souffrant d’effets indésirables neurologiques, par exemple des convulsions, après avoir été indirectement exposés au vaccin via le lait maternel de leur mère vaccinée, ont été enregistrés.
*

Il est profondément choquant que Pfizer n’ait même pas inclus les cas de nourrissons allaités dans la « discussion », car ils ont été jugés « non contributifs » en raison de l’exposition indirecte « au BNT162B2 (voie trans-mammaire) » et l’organisme de réglementation, l’EMA, a approuvé cette décision.

En outre, le document de Pfizer intitulé « Pregnancy & Lactation Cumulative Review » (examen cumulatif de la grossesse et de la lactation) a révélé des cas encore plus accablants d’effets nocifs pour les nourrissons exposés au vaccin par le biais du lait maternel.

J’ai été l’un des premiers journalistes à découvrir ce document dans les archives mensuelles de Pfizer. Mon rapport a été publié dans Trial Site News, le 22 avril 2023. La capture d’écran ci-dessous est tirée de mon rapport original.

Source : Pfizer’s Pregnancy & Lactation Cumulative Review Reveals Damning Data in Trial Site News (en anglais)

*Les cas d’allaitement
41 des 215 cas d’allaitement ont rapporté des effets indésirables chez des nourrissons indirectement exposés au vaccin par voie transmammaire (via le lait maternel). Cette capture d’écran montre une longue liste d’effets indésirables rapportés chez des nourrissons allaités, allant de la paralysie faciale à la lymphadénopathie en passant par des troubles de la vision.
Tableau 2:
Nombre d’effets indésirables signalés chez les nourrissons ayant subi une « exposition par l’allaitement ».
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Vous pouvez me voir discuter de ces résultats avec Clayton Morris sur Redacted.

Publié à l’origine par Sonia Elijah investigates, 23 septembre 2023

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