Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Le gouvernement britannique et le Forum Économique Mondial envisagent de remplacer les essais cliniques par des projections d’IA
Utilisation de l’IA pour les essais cliniques
Il y a cinq ans, le gouvernement britannique a annoncé une collaboration avec le Forum Économique Mondial, dont on parlait peu à l’époque, afin de rechercher des méthodes innovantes de régulation. On ne sait pas exactement quel rôle administratif ou financier joue le WEF dans ce projet, mais dans la pratique, le ministère britannique des affaires attribue des bourses pour la recherche de divers concepts futuristes. Des projets ont été annoncés en 2021 et 2022, parmi les plus fous se trouve celui-ci:
Projet mené par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA)
Nom du projet : Utilisation de données synthétiques de haute fidélité comme bras de contrôle synthétique et pour augmenter la taille des échantillons dans les essais cliniques
Subvention du projet : £750 387
Aperçu du projet
Les essais cliniques sont un élément essentiel pour tester les nouveaux médicaments avant d’être utilisés par la Santé Publique, afin d’améliorer les soins et le bien-être des patients. Dans les essais cliniques standards, les patients reçoivent ou non un traitement par sélection aléatoire. Cela peut s’avérer difficile, selon l’état de santé, car l’affectation aléatoire à un groupe témoin pourrait priver les patients de l’accès aux traitements susceptibles de prolonger leur vie ou d’améliorer leurs symptômes. De nombreux essais cliniques éprouvent également des difficultés à recruter suffisamment de patients, en particulier ceux qui portent sur des maladies rares.
Les récentes améliorations de la puissance de calcul informatique ont permis aux chercheurs de créer des patients artificiels, avec des informations sur la santé similaires à celles des patients réels dans les essais cliniques. Ces données artificielles pourraient contribuer à « booster » les petits essais cliniques, en réduisant le nombre de patients nécessaires pour réussir l’essai.Les informations générées artificiellement pourraient également être utilisées pour mieux refléter les groupes de la société qui sont moins bien représentés dans les essais cliniques, notamment les différents groupes d’âge et les différentes ethnies.
Ce projet se concentrera sur l’utilisation de données générées par ordinateur pour aider à stimuler les petits essais cliniques, et pour vérifier si cela peut améliorer la valeur de ces essais. Ensuite, nous créerons un groupe de contrôle entièrement artificiel pour un essai clinique. À l’avenir, ces approches pourraient être combinées avec des informations réelles sur les patients, voire les remplacer. La réussite de ce projet pourrait contribuer à modifier la manière dont les essais cliniques pour les maladies courantes et rares sont réalisés, en réduisant leur coût et en améliorant la manière dont les nouveaux traitements sont testés avant d’être appliqués par la Santé Publique.
Jeremy Hunt, chancelier du Trésor du Royaume-Uni, a déclaré jeudi lors d’une table ronde que « lorsque la prochaine pandémie arrivera, nous ne voulons pas attendre un an avant d’obtenir le vaccin. Si l’IA peut réduire à un mois le temps nécessaire pour obtenir ce vaccin, c’est un grand pas en avant pour l’humanité« , a déclaré M. Hunt.
Dans un contexte où le WEF, l’OMS et le gouvernement britannique proposent de préparer un nouveau « vaccin » dans les 100 jours suivant l’apparition de la nouvelle pandémie attendue, on peut supposer que c’est ainsi qu’ils modéliseraient la sécurité et l’efficacité d’un produit avec peu ou pas de participants aux essais. C’est affreux.
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