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Autorité australienne : Les vaccins Covid sont génétiquement modifiés

Une autorité australienne a récemment admis devant une commission sénatoriale australienne que les produits de Pfizer et de Moderna étaient des OGM. L’Australie, l’Europe, l’Afrique du Sud et les États-Unis auraient une législation presque identique en matière d’OGM. Comment se fait-il alors que l’ARN modifié ne soit pas considéré comme un OGM en Suède ?

Source : NewsVoice Sweden NewsVoice Suède Texte : Elsa Widding, Sunt Förnuft

En Australie, il est prouvé que les vaccins contre le COVID-19 sont des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Voir le numéro de dossier : VID510/2023 et Dr Julian Fidge contre Pfizer Australia Pty Ltd et Moderna Pty Ltd. Le Dr Fidge est un médecin australien et un pharmacien de formation.

L’affaire a été introduite en vertu de la loi australienne de 2000 sur la technologie génétique.

L’article 10 de la loi australienne sur le génie génétique définit ce qu’est un organisme génétiquement modifié (OGM) :

  1. toute entité biologique
  2. Organismes génétiquement modifiés capables de transférer du matériel génétique.
  3. Un organisme qui a été modifié par génie génétique.

La première partie de la définition d’un OGM est remplie par le fait qu’un organisme est une entité biologique « capable de transférer du matériel génétique. »

Les produits covid de Pfizer et de Moderna contiennent du LNP-modRNA. L’ARN étant du matériel génétique, ces complexes peuvent donc être considérés comme « toute entité biologique » au sens de la loi sur le génie génétique.

La deuxième partie de la définition des OGM en Australie est satisfaite par le mode de transport physique du LNP-modRNA.

Les nanoparticules lipidiques (LNP) encapsulent l’ARN modifié qui est distribué dans tout le corps (c’est-à-dire qu’il ne reste PAS dans le bras comme l’industrie pharmaceutique et les médias l’ont dit au public en Suède). Les LNP ont une composition chimique qui transporte l’ARN synthétiquement modifié dans les cellules (les LNP sont transportées dans tous les organes du corps, y compris le cerveau). Ainsi, le matériel génétique est physiquement transféré de la seringue aux cellules du corps.

La troisième partie de la définition des OGM est un organisme qui a été modifié par génie génétique. La partie relative au génie génétique exige la démonstration d’une technique de modification des gènes ou d’autre matériel génétique.

Pfizer et Moderna reconnaissent avoir modifié des gènes pour créer de l’ARN modifié (modRNA) pour leurs produits. L’utilisation de nucléosides modifiés pour l’ARN modifié par Pfizer et Moderna était évidente lorsque les produits Covid-19 ont été autorisés. Par exemple, dans l’autorisation australienne accordée par la TGA à Pfizer, la TGA note :

Le vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech, BNT162b2 mRNA (nom commercial Comirnaty), consiste en un ARN messager modifié par un nucléoside (modRNA) qui code pour la glycoprotéine de pointe virale (S) du SRAS-CoV-2. Pfizer et Moderna créent leurs nucléosides modifiés en laboratoire à l’aide de techniques de recombinaison (la séquence génétique).

Cela répond également à la partie « génie génétique » de la définition légale des OGM. Cela signifie que les produits COVID-19 de Pfizer et Moderna répondent aux définitions légales australiennes pour être qualifiés d’OGM.

En vertu de la loi australienne sur le génie génétique, toute personne qui « manipule » un OGM en Australie doit être titulaire d’une licence d’OGM. Contrairement à Astra Zeneca, Pfizer et Moderna n’ont pas demandé de licence OGM en Australie.

La manipulation d’OGM en Australie sans licence OGM constitue une infraction grave en vertu de l’article 32 de la loi de 2000 sur les technologies génétiques.

En fait, le directeur de l’Office of the Gene Technology Regulator, ou OGTR, a récemment admis devant une commission sénatoriale australienne que les produits de Pfizer et de Moderna étaient des OGM.

Aucun Australien n’a été informé par l’OGTR ou la TGA qu’on lui demandait de recevoir des organismes génétiquement modifiés ou des OGM lorsqu’il recevait une injection de COVID-19.

Toutefois, il ne devrait pas s’agir d’un problème juridique lié aux OGM uniquement en Australie. Au Royaume-Uni, les OGM sont régis par la loi sur la protection de l’environnement de 1990, et en particulier par la section 106 de la partie VI. Les définitions juridiques britanniques de ce qui est considéré comme un OGM sont presque identiques à celles de l’Australie.

Comme en Australie, le Royaume-Uni exige que les nouveaux OGM fassent l’objet d’une évaluation complète des risques.

Même après une évaluation complète des risques, le secrétaire d’État britannique doit encore donner son accord avant qu’un OGM puisse être introduit au Royaume-Uni. Pfizer et Moderna ont tous deux demandé des autorisations de mise sur le marché en vertu des Human Medicines Regulations 2012, ce qui les a exemptés de l’évaluation des risques liés aux OGM pour leurs produits Covid-19.

En raison de cette exemption, aucune des deux sociétés n’a dû mentionner dans les informations relatives au produit que celui-ci contenait des OGM, même s’il répondait aux définitions légales (voir les informations relatives au produit ci-jointes).

L’Australie, l’Europe, l’Afrique du Sud et les États-Unis auraient une législation presque identique en matière d’OGM. Comment se fait-il alors que l’ARN modifié ne soit pas considéré comme un OGM en Suède ? Existe-t-il un point de vue clair sur la question ?

Texte : Elsa Widding, Sunt Förnuft


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