Départ de dirigeantes : Deux disciples du Forum économique mondial démissionnent de leur poste de Premier ministre. Pourquoi chacune d’entre elles a-t-elle mentionné un réservoir (tank)?
Ce remue-ménage fait-il partie de l’effort des mondialistes pour rétablir la confiance ?
Je peux me tromper sur ce point. Mais quelque chose dans l’imprécision de leurs discours m’a fait penser que Nicola Sturgeon (Écosse) et Jacinda (Vaccinda) Ardern (Nouvelle-Zélande) avaient reçu un message d’une instance supérieure leur indiquant qu’il était temps de démissionner – sans discussion.
Et comme ce n’était pas leur décision, ni l’une ni l’autre n’ont vraiment pu l’expliquer de manière convaincante et elles ont donné des prétextes similaires et perplexants. Toutes deux ont récemment utilisé la même métaphore du « réservoir » (tank, en anglais).
Ces motifs étonnants proviennent-ils des agences de relations publiques qui évoluent dans le même milieu que Klaus Schwab, peut-être des professionnels du groupe Edelman, lesquels claironnent partout la nécessité de rétablir la confiance ? Le renouvellement de soi-disant dirigeants est-il destiné à nous donner, à nous autres manants, le faux espoir que le/la prochain(e) homme ou femme politique s’intéressera réellement à l’amélioration du sort de la population ?
Daily Sceptic – La chute d’un tyran écossais
LONDRES – Nicola Sturgeon, chef du gouvernement écossais et ardente militante de l’indépendance de l’Ecosse, a annoncé mercredi à la surprise générale qu’elle démissionnait, déclarant qu’après plus de huit ans de mandat elle était épuisée et qu’elle était devenue un personnage trop polarisé pour diriger efficacement le pays et gérer ses divisions.
« Est-ce que de continuer est bon pour moi ? A demandé Mme Sturgeon lors d’une conférence de presse organisée à la hâte à Édimbourg. « Et plus important encore, est-ce que c’est bon pour mon pays, mon parti et la cause de l’indépendance pour laquelle j’ai passé ma vie à me battre ?
« Je suis arrivée à la difficile conclusion que ce n’est pas le cas », a-t-elle conclu.
Elle a déclaré qu’elle resterait à son poste jusqu’à ce qu’un successeur soit désigné.
Mais regardez ceci, de NPR:
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé son intention de démissionner après plus de huit ans à la tête du gouvernement du pays.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi dans sa résidence d’Édimbourg, Mme Sturgeon a déclaré aux journalistes qu’elle avait réfléchi à cette décision pendant des semaines et qu’elle avait finalement décidé que quelqu’un d’autre serait mieux à même de faire face à la pression incessante de ce poste.
« Cette décision n’est pas une réaction à des pressions à court terme. Bien sûr, le gouvernement est confronté à des problèmes difficiles en ce moment. Mais quand est-ce que ce n’est pas le cas ? A déclaré Mme Sturgeon, avant d’ajouter : « La nature et la forme du discours politique moderne font que les hommes et les femmes politiques sont soumis à beaucoup plus d’intensité – oserais-je dire, de brutalité – que dans les années passées. »
Cette décision a surpris de nombreux observateurs politiques. Il y a trois semaines à peine, Mme Sturgeon déclarait à la BBC qu‘ » elle avait encore beaucoup de réserves « (plenty left in the tank, en anglais) tant pour sa fonction de premier ministre que pour le mouvement indépendantiste écossais dont elle était la figure de proue.
Prêtez une attention particulière à l’expression anglaise « Plenty left in the tank« . Voici un point de vue différent du Daily Skeptic:
Nicola Sturgeon était l’une des dirigeantes les plus autoritaires de l’Occident, une ennemie de la liberté d’expression et une personne qui n’a eu aucun scrupule à transformer son pays en une dictature temporaire pendant la pandémie. Dieu merci, elle s’en va. Espérons que tous les autres dirigeants occidentaux qui ont commis les mêmes erreurs au cours des trois dernières années suivront son exemple et démissionneront avant d’être rejetés par leurs électeurs, à commencer par Justin Trudeau.
Jacinda Ardern était une « Young Global Leader » du Forum économique mondial, elle a reçu une formation de communicatrice et est de confession mormone. Pour l’anecdote, l’église mormone a toujours été une source de recrutement pour la CIA aux États-Unis.
« J’espère que je laisserai aux Néo-Zélandais la conviction qu’il est possible d’être agréable, mais fort, empathique mais décisif, optimiste mais déterminé. Et que l’on peut être son propre type de leader – un leader qui sait quand il est temps de partir », a déclaré Mme Ardern.
Au cours de l’année écoulée, Mme Ardern a vu se multiplier les menaces de violence contre sa personne, provenant notamment de complotistes et de groupes anti-vaccins exaspérés par les obligations vaccinales et les confinements imposés au pays. Elle a toutefois déclaré que les risques accrus associés à son poste n’étaient pas à l’origine de sa décision de démissionner.
« Je ne veux pas donner l’impression que l’adversité à laquelle on est confronté en politique est la raison pour laquelle l’on quitte l’arène. Oui, cela a un impact. Nous sommes des êtres humains après tout, mais ce n’est pas ce qui a motivé ma décision », a-t-elle déclaré.
Mme Ardern a déclaré qu’elle n’avait aucun projet pour l’avenir, si ce n’est de passer plus de temps avec sa famille.
L’annonce de la première ministre a choqué de nombreux Néo-Zélandais. Au cours d’une brève période de spéculation sur une éventuelle démission de Mme Ardern à la fin de l’année 2022, la première ministre a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de le faire. Au cours des semaines qui ont précédé l’annonce de jeudi, aucun indice ni aucune fuite n’ont laissé penser qu’une démission était à l’ordre du jour.
Cette nouvelle intervient alors que la Nouvelle-Zélande entre dans une année électorale très disputée, la date du scrutin étant annoncée pour le 14 octobre. Les sondages réalisés au cours des derniers mois avaient placé le parti travailliste dirigé par Mme Ardern légèrement derrière le parti d’opposition National.
Mme Ardern a déclaré que son déclin dans les sondages n’avait pas motivé sa décision de partir.
« Je ne pars pas parce que je pense que nous ne pouvont pas gagner les élections, mais au contraire parce que je pense que nous pouvons le faire et que nous le ferons, et que nous avons besoin de nouvelles épaules pour relever ce défi », a-t-elle déclaré.
Mais écoutez son discours de démission au public, que j’ai regardé et qui vaut la peine d’être vu :
Je pars parce qu’un rôle aussi privilégié s’accompagne de responsabilités. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger, et aussi quand vous ne l’êtes pas.
Je sais ce qu’exige ce travail et je sais que je n’ai plus assez de réserves (not enough in the tank) pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela.
NPR a peut-être mieux rendu compte de la situation : Les politiques strictes de Jacinda en matière de confinement et de vaccination au cours des trois dernières années, lesquelles ont été un échec complet pour prévenir les décès et les infections, étaient largement détestées et elle risquait de mener son parti à un autre échec aux prochaines élections. De plus, elle a été clairement poussée vers la sortie, car son discours annonçant sa démission était très pathétique, un étrange mélange de colère, de confusion et de larmes.
« Les pressions exercées sur les premiers ministres sont toujours considérables, mais à l’ère des médias sociaux, de pièges à clics et des cycles médiatiques de 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, Jacinda a dû faire face à un niveau de haine et de vitriol qui, d’après mon expérience, est sans précédent dans notre pays », a déclaré Helen Clark, l’ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande.
En démissionnant, Mme Ardern donne à son parti une chance de réussir, a déclaré Mme Lees-Marshment.
« La démission de Mme Ardern n’est pas due à un scandale, mais il ne fait aucun doute que sa marque personnelle a été contaminée« , a-t-elle déclaré. « Les travaillistes ont lié leur marque au leader, et il s’agissait donc d’une marque de leadership, ce qui a été bénéfique en 2017 lorsque Mme Ardern était une toute nouvelle dirigeante, rassurante, aspirationnelle et dans laquelle se retrouvait son électorat.
Publié à l’origine par Meryl Nass
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