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Interview du sénateur Ron Johnson par Mary Holland (CHD) sur le COVID, la censure et l’ « élite » scientifique et technologique

Le sénateur Ron Johnson et la directrice générale de Children’s Health Defense, Mary Holland, ont discuté des échecs de la gestion de la crise sanitaire, du manque de surveillance par le Congrès ainsi que de l’érosion des droits garantis par le premier amendement, lors d’une conversation qui s’est tenue mardi au symposium sur « L’Instrumentalisation du Gouvernement des Etats Unis » organisé par la Heritage Foundation.

« Rien de ce que nous avons fait pendant le COVID n’avait de sens – tout était insensé », a déclaré le sénateur Ron Johnson (R-Wis.) à Mary Holland, directrice générale de Children’s Health Defense (CHD), lors d’une conversation qui s’est tenue mardi dans le cadre du symposium sur l’Instrumentalisation du gouvernement américain organisé par la Heritage Foundation.

Au menu de cette rencontre: les échecs des mesures anti-COVID-19, le manque de surveillance exercé par le Congrès sur les agissements du gouvernement et de l’érosion des droits garantis par le premier amendement.

Mme Holland a félicité M. Johnson d’avoir été « l’un des rares membres du Congrès » à s’opposer à « l’instrumentalisation de l’ensemble du gouvernement » pendant la pandémie.

M. Johnson, connu pour ses prises de position contre les excès du gouvernement, a fait part de son expérience et de ses réflexions sur l’état de la politique américaine, les dangers d’un gouvernement pléthorique et la résistance du gouvernement à l’obligation de rendre des comptes et d’accepter l’exercice d’un contrôle sur ses agissements.

Répondant aux questions de Mary Holland sur l’inaction du Congrès pendant la pandémie, M. Johnson a vivement critiqué ses collègues et leur dénigrement des médecins dissidents.

L’élite scientifique et technologique à la tête des politiques publiques

M. Johnson a invité les auditeurs à se reporter au discours d’adieu prononcé par le président Dwight D. Eisenhower en 1961, qui mettait en garde contre quatre dangers majeurs : le complexe militaro-industriel, la recherche scientifique financée par des fonds publics, le pillage de l’avenir des enfants et la descente dans un état de « peur et de haine épouvantables. »

L’inquiétude qu’avait Eisenhower concernant le financement public de la recherche était que les scientifiques se mettent à poursuivre des subventions plutôt que des recherches scientifiques, et que « nous nous retrouvions avec une élite scientifique et technologique qui dirigerait les politiques publiques », a déclaré M. Johnson. « C’est ce que nous avons vu pendant la crise COVID. »

Notant qu’Eisenhower n’a pas consacré beaucoup de temps à la quatrième préoccupation – la société mondiale sombrant dans un état de peur et de haine – M. Johnson souligne qu’il s’agissait « peut-être là de la plus importante, en ce qui concerne le COVID. »

« C’est ce qui motive tout cela », a-t-il déclaré. « Faire peur à la population, qu’il s’agisse du changement climatique ou d’ennemis étrangers. »

M. Johnson a cité une émission diffusée en 1965 par Paul Harvey, qui affirmait que les démocraties échouaient non pas à cause d’ennemis extérieurs, mais à cause d’un délabrement interne.

« L’Amérique est en train de pourrir de l’intérieur et nous ne nous y attaquons pas vraiment », a déclaré M. Johnson

Les législateurs « ne veulent pas que quiconque vienne scruter [leurs actions] »

Mme Holland a demandé à M. Johnson pourquoi le Congrès semblait absent pendant la pandémie de COVID-19, alors que la Constitution était « piétinée » et que les gens étaient coincés chez eux et confinés.

M. Johnson a attribué l’absence d’action au fait que les membres du Congrès continuent de voter en faveur de l’expansion du gouvernement, les dépenses atteignant environ 6,9 milliards de dollars cette année.

« Le conseil d’administration de cette entité financière (…) continue de la financer, année après année », a-t-il déclaré. M. Johnson a souligné les appels incessants à dépenser davantage pour la défense, la science et la lutte contre les pandémies. « Il y a toujours une excuse pour dépenser plus. »

M. Johnson a fait part de son expérience personnelle en tant que membre de la sous-commission permanente d’enquête, qui, selon lui, devrait être le principal organe d’enquête du Sénat américain.

Cependant, lorsqu’il en est devenu son président, son financement a été réduit, le laissant avec seulement cinq membres du personnel pour contrôler l’activité de millions de fonctionnaires.

« C’est dire à quel point le Congrès n’est pas sérieux en matière de contrôle et de surveillance, car il ne veut vraiment pas que quelqu’un examine la façon dont il a gaspillé l’argent des contribuables », a déclaré M. Johnson.

Il a également critiqué la réticence de ses collègues à enquêter sur la réponse du gouvernement à la crise COVID-19 et sur les effets indésirables potentiels des vaccins, étant donné que nombre d’entre eux « se sont mis devant une caméra » et ont poussé leurs électeurs à se faire vacciner.

« La dernière chose qu’ils veulent entendre, c’est que ces vaccins ont peut-être causé des préjudices, voire des décès », a déclaré M. Johnson.

Le gouvernement ne se pose même pas la question

M. Johnson a critiqué la manière dont le gouvernement a géré la pandémie de COVID-19, en particulier le recours excessif aux vaccins et le rejet des options de traitement précoce.

« Tout ce que nous savions et savions faire a été jeté aux oubliettes parce que notre réponse était entièrement axée sur l’opération Warp Speed et la mise au point d’un vaccin », a-t-il déclaré.

Il s’est dit préoccupé par les mensonges et les supercheries concernant les vaccins à ARNm, comme l’affirmation selon laquelle leur distribution serait limitée au bras, sans propagation dans le reste du corps. Or, selon une étude japonaise qu’il cite, des composants du vaccin ARNm de Pfizer ont été retrouvés dans divers organes, y compris les ovaires et les reins.

« Nous sommes devenus fous de vaccins dans ce pays pour une raison essentielle : Les fabricants de médicaments n’ont aucune responsabilité en cas de problème lié à un vaccin », a-t-il déclaré, comparant les « plus de 70 doses » actuellement prévues dans le calendrier vaccinal des enfants aux « trois vaccins environ » qu’il a reçus dans son enfance.

M. Johnson a souligné l’importance de l’immunité naturelle et a demandé pourquoi les autorités sanitaires l’avaient négligée pendant la pandémie au profit du vaccin.

« Qu’est-ce qui sera le plus efficace : votre immunité naturelle […] ? [du fait] d’avoir contracté le virus ou .. [l’immunité venant d’une] réaction à une petite partie de ce virus ? », a-t-il demandé.

Mme Holland s’est dite choquée par l’ampleur des dommages et des préjudices subis pendant la pandémie et s’est demandé comment ces réalités pouvaient être ignorées.

M. Johnson a abondé dans le même sens. « Nos agences fédérales de santé – que font-elles pour y remédier ? Elles ne se posent même pas la question. »

Le gouvernement fédéral « hors contrôle » en matière de censure

M. Johnson a fait part de son expérience personnelle de la censure sur YouTube et d’autres plateformes. Il a félicité son collègue, le sénateur Eric Schmitt (R-Mo.) et le procureur général de Louisiane Jeff Landry pour le procès qu’ils ont intenté contre l’Administration Biden, lequel a permis de révéler le rôle du gouvernement dans cette censure.

« Cela a permis d’exposer beaucoup de choses », a déclaré M. Johnson. Mais il est « important que les gens comprennent que nous ne faisons qu’effleurer à peine la surface de ce vaste problème. Notre gouvernement fédéral est complètement hors contrôle. »

Le sénateur a ajouté : « Nous devons absolument faire la lumière » sur l’influence d’une « élite scientifique et technologique » sur le gouvernement et la vie des Américains.

Mme Holland a soulevé la question de la protection de la responsabilité des entreprises pharmaceutiques et celle concernant le projet de loi de Johnson, S.444, qui exigerait que tout accord international avec l’Organisation mondiale de la santé soit soumis au Sénat pour avis et accord.

M. Johnson a expliqué que ce projet de loi se heurtait à une opposition partisane, les démocrates votant contre et les républicains le soutenant.

Mary Holland a enchaîné avec une question sur les collègues démocrates de M. Johnson et sur leurs réponses aux questions qu’il a soulevées. Se contentent-ils de dire : « Je suis obligé de suivre, c’est mon parti » ?

M. Johnson a déclaré que la plupart des membres des deux partis le considèrent comme les médias l’ont dépeint, lui et CHD. « Nous sommes fous », a-t-il déclaré. À l’exception de quelques républicains qui sont prêts à l’écouter, « pour eux, je ne suis qu’un rebut », a-t-il déclaré.

Un « Big Government » est « contraire … à la liberté d’expression »

Mme. Holland s’est inquiétée de l’érosion des droits accordés par le premier amendement [de la constitution des Etats Unis] et a demandé à M. Johnson si ses collègues croyaient encore à l’importance de la liberté d’expression pour le bon fonctionnement de la démocratie.

M. Johnson a répondu que même si ses collègues affirment soutenir le premier amendement, ils ne comprennent pas pleinement les implications de l’expansion du gouvernement pour lequel ils continuent de voter.

« Ils n’envisagent pas vraiment tout ce gouvernement pour lequel ils votent, toutes ces dépenses [et] à quel point cela va à l’encontre de la liberté d’expression », a-t-il déclaré. « Ils ne comprennent pas les inconvénients d’un « Big Governement (Grand gouvernement) ».

Le sénateur a souligné que le problème réside dans « l’énorme gouvernement fédéral qui va bien au-delà des contraintes de la Constitution » et qui « entreprend des choses que nos pères fondateurs n’avaient jamais envisagé qu’il puisse entreprendre un jour. »

Il a ajouté que le gouvernement fédéral ne remplissait plus ses principales fonctions, telles que la sécurisation des frontières. Au lieu de cela, il s’implique dans des affaires étrangères sans tirer les leçons de ses erreurs passées.

« Nous ne nous demandons pas, rétrospectivement, ce qu’a donné cet engagement à l’étranger », a-t-il déclaré, citant les exemples du Viêt Nam, de l’Afghanistan, de l’Irak et de l’Ukraine.

Voir ici :

https://boxcast.tv/view-embed/weaponization-of-government-symposium–apr-9-bp2wezqvh99bpd7kquce

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