Les virus existent-ils? – La parole aux Doctors for Covid Ethics
Source : TKP.at, Dr : TKP.at, Dr. Peter F. Mayer, 22 mai 2024
Au cours des quatre dernières années, la question de l’existence même des virus et des autres causes des maladies respiratoires a été soulevée à maintes reprises. Les deux scientifiques et médecins Michael Palmer et Sucharit Bhakdi ont récemment publié un article sur cette question sur leur site Doctors for Covid Ethics.
Ils notent tout d’abord que dans le cadre de la « pandémie » COVID-19, il est devenu très clair à de nombreuses personnes à quel point les autorités politiques et scientifiques ont systématiquement menti. Cela concerne l’origine de l’agent infectieux ainsi que la nécessité et la sécurité des contre-mesures prescrites telles que le confinement, les masques et les vaccins. Ici aussi, à TKP, l’existence du virus responsable du COVID-19 ou même des virus et des germes pathogènes en général a été maintes fois mise en doute ou rejetée dans les commentaires. Les docteurs Palmer et Bhakdi tentent de remettent les pendules à l’heure.
En tout cas, ils reconnaissent que le public a de nombreuses raisons de se méfier non seulement des politiciens, des fonctionnaires et des médias, mais aussi de la « communauté scientifique »…
Le virus SARS-CoV-2 a-t-il déjà été isolé ?
« Oui, il a été isolé un nombre incalculable de fois. Jefferson et al donnent un aperçu de ces études. Wölfel et al ont publié une étude solide mettant en corrélation l’isolement du virus, le PCR et les résultats cliniques d’une série de patients hospitalisés atteints du COVID-19. Il est également possible d’acheter des échantillons du virus purifié auprès de l’American Type Culture Collection. Bien que ces échantillons soient inactivés par la chaleur, ils devraient permettre de confirmer l’identité du virus si l’on dispose de l’expérience et de l’équipement nécessaires.
La légende selon laquelle le SARS-CoV-2 n’a jamais été isolé repose uniquement sur l’exigence rigide selon laquelle un tel isolement doit être effectué sans utiliser de cultures cellulaires. Comme nous l’avons déjà mentionné, il est très probable que les virologues praticiens ignoreront cette demande, ce que nous ne pouvons pas leur reprocher.
Mais le COVID-19 n’est-il pas simplement la grippe sous une nouvelle forme ?
Il est en effet frappant de constater qu’à mesure que le nombre de cas de COVID-19 augmentait, le nombre de cas de grippe diminuait fortement. Cela peut s’expliquer comme suit :
- Les infections respiratoires sont souvent causées par plusieurs virus. Si les tests ne sont pas complets, les résultats seront faussés par les tests choisis.
- L’hystérie autour du COVID-19 a conduit les médecins à effectuer des tests de diagnostic de manière sélective pour le COVID-19 et à exclure d’autres agents pathogènes respiratoires.
- Des critères extrêmement souples ont été utilisés pour diagnostiquer les infections par COVID-19. Vous avez probablement entendu parler du gros problème des faux-positifs des tests PCR.
Ces mauvaises pratiques de laboratoire ont inévitablement conduit à de nombreux diagnostics erronés de COVID-19. Les patients ainsi diagnostiqués n’ont généralement pas subi d’autres tests de dépistage de la grippe, ce qui a entraîné une diminution du nombre de cas de grippe diagnostiqués. En l’absence de tests de dépistage des agents pathogènes bactériens, les patients atteints de pneumonie bactérienne n’ont pas été diagnostiqués et se sont vus refuser le traitement antibiotique dont ils avaient besoin. Il ne s’agit là que de l’une des nombreuses formes d’erreurs médicales commises au cours de l’ère COVID-19 et qui sont à l’origine de la surmortalité. Voir ces deux études: Rancourt, DG et al. (2021) et Rancourt, D.G. et al. (2022)
Conclusion
Bien que nous ayons de bonnes raisons de nous méfier et d’accuser l’establishment médical et scientifique d’aujourd’hui, cela ne doit pas nous conduire à ignorer les preuves scientifiques solides lorsqu’elles existent. La théorie du germe en général, ainsi que la virologie, sont très riches en preuves de ce type, en dépit de leurs récentes distorsions et abus, qui doivent être reconnus et corrigés de toute urgence. Cependant, la solution ne réside pas dans un scepticisme radical qui frise le nihilisme. Nous devons au contraire redécouvrir et revigorer l’esprit de débat rigoureux mais impartial qui a fait la grandeur de la science médicale.