La corruption – une urgence pandémique de portée internationale
Une communauté est d’autant plus forte et résistante que ses membres peuvent voir et comprendre ce qui est décidé. La transparence doit exister – et elle doit être utilisée. Aujourd’hui, la corruption est souvent institutionnalisée et donc légalisée et peut difficilement être portée devant les tribunaux. C’est ici que le souverain, le peuple lui-même, est appelé à défendre à nouveau ses droits. La subsidiarité et l’auto-organisation des communautés en sont la clé.
Qui entend le mot « corruption » pense généralement à des fonctionnaires ou à des hommes politiques soudoyés. Les pots de vin ou dessous de table sont des infractions pénales dans lesquelles au moins deux auteurs sont impliqués. Elles se produisent dans un environnement légalement réglementé et font généralement penser à des « brebis galeuses », qui lorsqu’elles sont découvertes, font l’objet d’une enquête et sont punies. Les entreprises mettent en place des équipes de conformité pour s’assurer que de telles erreurs ne produisent pas et ne tarnissent pas leur image.
Malheureusement, tous ceux qui luttent contre la corruption ne le font pas forcément pour le bien de l’ensemble de la population. Par exemple, Transparency International (TI), une « coalition contre la corruption », comprend non seulement des citoyens ou des municipalités, mais aussi de grandes entreprises privées et des fondations telles que PricewaterhouseCoopers, le groupe Helios Clinics, GlaxoSmithKline, l’Open Society Foundation et Allianz AG. Même les fraudeurs fiscaux, les entreprises pharmaceutiques ayant un casier judiciaire et les ploutocrates antidémocratiques pensent qu’ils doivent faire quelque chose contre la corruption. Tous agissent raisonnablement, car toute organisation, qu’il s’agisse d’un club sportif, d’une municipalité, d’un groupe industriel ou même d’une mafia, doit veiller à ce que ses cadres ne soient pas soudoyés par des agents extérieurs, voire par des concurrents, et qu’ils ne causent pas ainsi préjudice à l’organisation.
La lutte contre la corruption n’est pas une mission morale
La lutte contre la corruption n’est donc pas une mission morale, mais une nécessité systémique pour l’existence de toute institution ou organisation. Toutefois, il convient de garder à l’esprit les intérêts différents des groupes commerciaux, d’une part, et des communautés politiques, d’autre part. Nos communautés sont structurées de diverses manières et laissent les décisions importantes à des experts spécialement élus ou employés pour chaque tâche. Le progrès technique et les défis complexes qui en découlent requièrent un large éventail de connaissances et d’expertises. Ces connaissances s’acquièrent par la division du travail et sont essentielles pour une prise de décision prudente. C’est pourquoi les diverses tâches sont confiées à des organes, des bureaux, des instituts ou des tribunaux spécialisés pour qu’ils fassent preuve de diligence.
Dans notre corps, nous devons compter sur nos organes pour remplir leurs fonctions respectives. De même, dans nos communautés, nous devons nous assurer que le travail confié à nos bureaux et institutions ne soit pas compromis par des intérêts extérieurs secondaires. La lutte contre la corruption a un sens si elle signifie que nous pouvons raisonnablement compter sur l’intégrité de tous les fonctionnaires, qui ne doivent pas être soumis à une influence indue ou abusés par des intérêts extérieurs.
La situation devient trop complexe pour les fonctionnaires
Au cours des dernières décennies, le monde étant de plus en plus interconnecté et les connaissances nécessaires pour prendre des décisions appropriées de plus en plus diversifiées, le champ de la prise de décision dans les domaines de l’économie, de la finance, de la politique, de la santé et d’autres sous-systèmes s’est également étendu, passant de structures régionales, via des fédérations nationales, à des associations continentales et à des réseaux mondialisés. De nombreuses décisions concernant directement les communautés locales ne sont plus prises à l’hôtel de ville ou dans la capitale nationale, mais à de grandes distances, par des parties inconnues et sur la base de considérations difficiles à suivre. Face aux exigences croissantes en matière de contenu et d’administration, les organismes régionaux et leurs dirigeants se sont sentis de plus en plus surchargés. Au lieu d’ajuster, de renforcer et d’interconnecter les capacités publiques, les décideurs politiques et les administrateurs ont de plus en plus fait appel à des prestataires de services privés spécialisés. Cependant, cela entraîne presque toujours une érosion progressive des compétences professionnelles des institutions et organes publics, un processus qui ne devient souvent apparent qu’après de mauvaises expériences avec des prestataires de services externes. Les dépendances qui se développent ainsi rendent les hommes politiques et les administrations vulnérables au chantage et ouvrent d’autres opportunités rentables pour le secteur privé.
De plus en plus, les hommes politiques et les administrations à tous les niveaux se sont trouvés confrontés à de grands fournisseurs privés, à des sociétés de conseil, à des groupes d’investisseurs ou à des représentants industriels qui, avec des ingénieurs, des scientifiques et des spécialistes bien rémunérés, leur ont montré que les problèmes de notre époque ne pouvaient plus être résolus sans les compétences, les relations et les groupes de réflexion qu’ils offraient.
Les lobbyistes prennent la barre
En outre, un nouveau groupe de spécialistes est entré dans le jeu, lequel a considérablement renforcé et accéléré la capacité des investisseurs privés à prendre en charge des décisions et des tâches politiques. Il s’agit des représentants expérimentés d’une industrie des relations publiques et du lobbying en plein essor, et ont été unilatéralement lancés dans la course par le secteur privé. Ils ont élaboré le cadre de ce que l’on appelle les partenariats public-privé (PPP), dans lesquels les tâches confiées par les pouvoirs publics doivent être financées, planifiées et/ou mises en œuvre conjointement avec des entreprises privées.
Ces constructions réalisées par d’habiles lobbyistes brouillent toutefois les intérêts fondamentaux et contradictoires des parties concernées. Comme on le sait, un même problème peut être présenté sous des angles complètement différents. Alors que, par exemple, les représentants d’une assurance maladie obligatoire (AMO) se plaignent que seuls 10 % de leurs assurés représentent déjà environ 80 % des dépenses, leurs homologues, les directeurs d’une chaîne de cliniques ou d’une entreprise pharmaceutique, ne considèrent pas cela comme un fardeau, mais plutôt comme une opportunité de réaliser une grande partie de leur chiffre d’affaires avec ces seuls 10 %. En effet, le manque et le besoin des clients font augmenter les prix et les bénéfices des fournisseurs.
Une entreprise recherchera immédiatement dans quels groupes d’entraide ces clients potentiels s’organisent. Elle engagera alors un intervenant ou facilitateur renommé sur le problème en question, lequel pourra recueillir toutes sortes d’informations utiles aux intérêts de l’entreprise. Contrairement au responsable de la santé publique, le chef d’entreprise n’a pas pour mission première de veiller au bien-être et à la santé des personnes concernées. Il doit d’abord assurer des profits les plus élevés possibles à son entreprise. C’est son intérêt premier et légitime, sa raison d’être, et c’est pourquoi il s’occupe même des questions de santé si nécessaire.
Une solidarité dérégulée
Lorsque l’AOK de Basse-Saxe, une assurance maladie obligatoire, a confié les soins aux malades mentaux à la filiale appartenant à 100 % à un fabricant de produits psychopharmaceutiques, les représentants des patients ont protesté, car les conflits d’intérêts étaient évidents. En Allemagne, l’indemnisation de la structure des risques orientée sur la morbidité, pratiquée par les assurances maladie légales, mesure également la gravité d’une maladie en fonction de la quantité de médicaments nécessaires. La compagnie d’assurance pourrait donc supposer que son partenaire commercial, spécialisé dans les produits psychopharmaceutiques, veillerait de son propre chef à ce que les ordonnances soit avantageuses aux deux parties. Cela aurait permis à l’AOK d’obtenir des remboursements nettement plus élevés de la part du fonds national de la santé.
Qui a été corrompu dans cette affaire aux dépens de tiers ? Pas l’entreprise pharmaceutique. Mais pas l’AOK non plus, si elle se considérait avant tout, d’un point de vue économique, comme une compagnie d’assurance maladie concurrente. Et c’est malheureusement ce qu’elle est censée faire depuis l’introduction d’une concurrence perverse entre les anciens « fonds de solidarité ».
L’introduction de la concurrence entre les fonds des AMO en Allemagne dans les années 1990 a été un coup d’éclat des dérégulateurs. Elle a conduit les gestionnaires des caisses d’assurance maladie à se concentrer principalement sur la survie économique de leur entreprise, qui était en concurrence avec les autres caisses d’assurance maladie. La mission publique d’une caisse d’assurance maladie obligatoire, à savoir soigner et aider tous ceux qui en ont le plus besoin, est devenue secondaire, voire un fardeau à éviter. La survie économique passe avant tout par des revenus aussi élevés que possible et des dépenses aussi faibles que possible. La déréglementation légale des caisses d’assurance maladie peut être considérée comme un excellent exemple de corruption institutionnelle. Celle-ci a été définie à Harvard comme suit1:
La corruption institutionnelle est manifeste lorsqu’il existe une influence systémique et stratégique légale, voire éthique, qui sape l’efficacité de l’institution en la détournant de son objectif ou en affaiblissant sa capacité à atteindre son objectif, y compris, dans la mesure où cela est pertinent pour son objectif, en affaiblissant soit la confiance du public dans cette institution, soit la fiabilité inhérente de l’institution.
Celui qui achète la fonction n’a plus besoin de corrompre les fonctionnaires
On trouve aujourd’hui des mécanismes d’assimilation des tâches publiques par des intérêts économiques privés dans presque tous les secteurs publics. L’industrie et son lobby professionnel ont appris depuis longtemps qu’il est plus payant d’influencer le patron que de corrompre un grand nombre d’employés.
Les grandes entreprises privées, comme le groupe hospitalier allemand Helios, en sont également conscientes et tentent de se protéger et de préserver leurs profits. Il y a quelques années, par exemple, ils ont interdit aux représentants de l’industrie pharmaceutique de contacter directement les médecins employés et, dorénavant, ces représentants font leurs affaires directement avec la direction de la clinique. Cela augmente l’efficacité de l’entreprise et permet même d’améliorer l’intégration de ses services. Seuls les médecins du service devaient alors se munir de documentation spécialisée, de stéthoscopes, marteaux à réflexe ou stylos sans logo pharmaceutique.
La corruption rapporte encore plus si l’on parvient à convaincre les hommes politiques que leur État pourrait être amélioré par des partenariats professionnels privés.
Cela soulage l’État sur le plan financier et – comme mentionné plus haut – peut déboucher sur un partenariat public-privé pour la construction de logements, de ponts ou de tunnels, d’installations sportives, d’écoles, de prisons, pour la sécurité publique, la recherche ou même la lutte contre les pandémies.
En raison des capacités de financement désormais gigantesques des grands gestionnaires financiers, ces domaines d’investissement sont devenus très attrayants et particulièrement efficaces au niveau international. En revanche, les actions des soldats des partis démocratiquement élus dans les parlements ou les gouvernements semblent faibles et dépendantes. Parfois, on croit littéralement voir les ficelles de ces marionnettes politiques entre les mains de grands investisseurs, au sourire satisfait.
La corruption avec l’approbation du législateur
La prise en charge de tâches publiques par des partenaires du secteur privé n’est pas une infraction pénale. Pourtant, la fonction essentiellement publique des gouvernements, des autorités et de leurs institutions est ainsi institutionnellement corrompue et exposée à l’exploitation par des intérêts privés. Si des décideurs clés, tels qu’un commissaire européen ou son conjoint, cherchaient également à obtenir des avantages privés dans le cadre d’accords pharmaceutiques, par exemple, il s’agirait d’une combinaison dévastatrice de corruption personnelle et institutionnelle, mais seule la première serait punissable.
L’abus de pouvoir est depuis longtemps clairement perçu par beaucoup comme répréhensible, antisocial ou corrompu, que ce soit au niveau de l’UE, de l’OMS, des médias publics, de l’armée ou des services médicaux. En outre, en confiant de vastes pans de tâches publiques à des intérêts économiques privés, les politiques et les pouvoirs publics restent en permanence exposés au chantage. En de nombreux contextes, entre la fonction publique et le privé, c’est souvent le cas du cavalier qui est mené par sa monture.
Un exemple irritant de manque de scepticisme à l’égard du pouvoir des lobbyistes a été fourni par le Bundestag allemand lorsqu’il a accepté dans l’ancienne loi fédérale sur les épidémies (BSG §15) et plus tard dans la loi sur la protection contre les infections (IfSG§21) que, sur ordre des autorités responsables, tout le monde devait accepter l’utilisation de vaccins contenant des micro-organismes (2) qui pouvaient également se propager par l’intermédiaire de personnes non vaccinées (excrétion).
Les lobbyistes pharmaceutiques avaient déjà réussi à élargir le cadre juridique en faveur des technologies futures en introduisant des vaccins vivants contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). Ils ont même introduit dans la loi fédérale sur les épidémies des formulations « joker » dont nous pouvons, plus de 30 ans plus tard, constater avec consternation les conséquences dévastatrices.
Oui, c’est vrai. Mais tout le monde devrait savoir que les représentants d’intérêts privés ont tendance à rechercher des avantages avec l’aide des législateurs et qu’ils unissent donc leurs forces et concoctent des plans ensemble (3) afin de faire passer leurs objectifs privés en dépit de la résistance de fonctionnaires consciencieux, de l’opposition ou de l’attention des médias publics. Mais la plupart des professionnels et des personnes bien informées ont malheureusement mis leur masque et adopté docilement les écrans de fumée des grands médias afin de ne pas être discréditées et réduites au silence comme de nombreux détracteurs de cette industrie qui agit souvent dans l’illegalité.
Il existe aussi des groupes d’intérêt privés qui élaborent leurs stratégies avec l’aide de cabinets de relations publiques ou d’agences de lobbying. Ils surveillent les préférences des députés, organisent des présentations flatteuses pour les leaders d’opinion et utilisent de nombreux autres trucs et astuces pour exercer des pressions et influencer les opinions. Bien entendu, il n’est pas rare de voir des portes tournantes lubrifiées vers des emplois futurs lucratifs ou des courtoisies financières pour les conjoints, le parti ou d’autres proches du parti. Malheureusement, c’est le cas depuis longtemps et cela se passe généralement en coulisses.
Elles achètent les mouvements de base
Ces entreprises peuvent s’offrir des armées de psychologues, de sociologues et d’autres faiseurs d’opinion, et elles n’ont pas peur d’utiliser le contraire de ce qu’elles font pour leurs clients comme slogan marketing. Une agence de relations publiques internationale comptant des milliers d’employés dans le monde entier déclare avec fierté dans son autopromotion :
« ..nous mettons en lumière notre engagement en faveur de l’honnêteté et de la transparence pour favoriser la confiance ; de la diversité et de l’inclusion, pour garantir l’égalité pour tous ; et des meilleures pratiques dans tous les domaines de notre activité, pour veiller à ce que nos actions soient acceptables pour toutes les personnes avec qui nous interagissons.«
La belle affaire ! Mais comment cette ambition se réalise-t-elle dans le monde réel des relations publiques, où se pratiquent la surveillance des députés, l’infiltration des mouvements populaires ou même l’astroturfing (4) et ce, pour une industrie pharmaceutique impitoyable et rapace ? Quiconque découvrait ou traitait de telles pratiques dans le passé était un honorable militant anti-corruption. Quiconque le fait encore aujourd’hui est immédiatement mis à l’index et diffamé. De nombreuses ONG critiques, pour lesquelles des citoyens pleins d’espoir se sont enthousiasmés et ont fait des dons ces dernières années, ont depuis longtemps été infiltrées et instrumentalisées. Elles peuvent fournir à leurs sponsors des informations très importantes sur les résistances attendues ou sur les mouvements populaires utiles. Certaines d’entre elles ne sont probablement corrompues que parce qu’elles se sont laissées compromettre dans leurs activités bénévoles de telle sorte que l’on ne peut s’attendre à des critiques de leur part que là où elles n’ont peu d’impact.
L' »urgence pandémique de portée internationale »
L’influence de l’industrie sur la loi allemande relative à la lutte contre les infections (IfSG) a déjà été mentionnée. Au cours des trois dernières années, pendant la folie du Covid, l’IfSG a été renforcée à plusieurs reprises et a reçu de nombreuses autorisations pour établir des réglementations et exercer une coercition. Lors de l' »urgence pandémique de portée internationale » déclarée par l’OMS en 2020, elle a été transformée en instrument de contrôle totalitaire sous la direction des autorités genevoises et de leurs sponsors privés, avec plusieurs nouvelles définitions et extensions. La loi a depuis été mise en oeuvre avec succès comme instrument de contrôle de la population. La peur de la « pandémie », qui ne se traduit généralement que par un test PCR positif, voire un simple test antigénique, entraîne la fermeture des entreprises et la mise en quarantaine du personnel soignant indispensable et valide. Toute la population était – littéralement – méconnaissable derrière son masque et regardait, paralysée, les messages de peur avec des chiffres et des diagrammes d’infection dans les journaux télévisés quotidiens.
Mais il y avait déjà eu des manipulations et des préparations constitutionnelles pour faciliter un tel coup d’État. Parmi ces outils au potentiel totalitaire introduits par des lobbyistes professionnels citons en Allemagne, par exemple, l’autorisation déjà mentionnée du gouvernement d’ordonner des vaccins à diffusion automatique contre toutes les maladies infectieuses qu’il considère comme dangereuses (IfSG §21) ou l’introduction d’interventions de génie génétique dans le corps humain sous la guise de « vaccinations » (AMG §4 (4), 2009), ainsi que les nombreuses collectes de données numériques sur la santé des gens par les autorités et leurs proches associés du privé, autorisées par l’ancien lobbyiste professionnel, le ministre de la santé Jens Spahn. Un espace a même été réservé aux données génomiques individuelles dans le dossier numérique du patient.
Manipulations Psychologiques
Derrière tout cela, une stratégie à long terme devient visible, par laquelle, entre autres, la technologie de l’ARN à bas prix a contourné les règles strictes protégeant les personnes contre le génie génétique et a été débridée pour un usage économique (ou politique ?) ultérieur. Avec une « petite pandémie », la « fenêtre d’opportunité pour une Grande Réinitialisation » semble avoir été ouverte et pour les expériences transhumaines également. Il est étonnant qu’une telle chose puisse se produire dans notre société jusqu’ici si diverse et critique. Entre-temps, de plus en plus de personnes s’interrogent sur la manipulation mentale de populations entières et se demandent comment une telle formation de masse, un tel changement dans la pensée et les sentiments du public ont pu se produire.
Les psychologues et les spécialistes des relations publiques ont une influence considérable sur le jeu des acteurs politiques. Ils sont payés pour développer des stratégies « sans alternative » pour leurs riches clients dans la jungle des partenariats public-privé ou dans l’opaque amalgame civil-militaire, et fournissent en même temps leur savoir-faire pour influencer les décisions politiques. Les entreprises de lobbying, les sociétés de relations publiques et les médias de propagande sont la nouvelle industrie de l’armement dans cette guerre de l’information. Les opérations psychologiques et sous fausse bannière sont à la mode, tandis qu’on se débarrasse tactiquement des chars et des canons voués à l’obsolescence, par exemple en Ukraine, au prix de la vie et de la santé des populations de tous bords dans la guerre économique des « puissances occidentales » contre le reste du monde.
Tous ceux qui y participent en profitent
La force motrice semble être l’avidité pour l’argent et le pouvoir des investisseurs privés qui conduisent de nombreux États nationaux à l’endettement et à la dépendance avec de l’argent qu’ils ont eux-mêmes créé. Au cours de leurs « pandémies », ils s’emparent simultanément du plus grand nombre possible de ressources et de structures importantes pour l’avenir. Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft, Bertelsmann et bien d’autres entreprises du secteur financier, des services de renseignement et du commerce numérique gagnent de l’argent en accédant sans vergogne aux données privées les plus intimes, sous le prétexte de la crise sanitaire. En retour, elles aident leurs partenaires politiques à construire une grille de contrôle de la population aussi complète que possible. Tous les participants sont récompensés, et même une grande partie du corps médical suit cette nouvelle ruée vers l’or et un contrôle totalitaire de la société. Si les honoraires pour réaliser des tests PCR surperflus, pour divulguer les données de leurs patients ou pour injecter des nanoparticules à ARNm aussi expérimentales que toxiques sont suffisamment élevés, et si les cliniques sont très bien payées pour diagnostiquer Covid-19 ou même pour masquer les effets secondaires des expériences génétiques de masse sous le nom de « Covid long », alors il n’est pas nécessaire de verser des pots de vin à qui que ce soit pour qu’il y participe.
Il s’agit là de comportements rationnels fondés sur des structures d’incitation économique légales, soutenues par des représentants démocratiquement élus. La corruption, lorsqu’elle est légalisée et institutionnalisée de cette manière, ne peut être traduite en justice. C’est là que le souverain, le peuple lui-même, est appelé à défendre enfin à nouveau ses droits vis-à-vis de ceux à qui il les a trop longtemps et négligemment confiés.
En tout état de cause, la confiance dans les fonctions publiques, les médecins, la science, les médias ou la politique a été profondément et durablement ébranlée. Il sera très difficile de la rétablir. Lorsque l’on examine en détail les mécanismes de la corruption et les moyens de les prévenir ou du moins de les rendre plus difficiles, il devient évident que dans une communauté diversifiée avec une auto-organisation basée sur la division du travail, le rôle de la confiance en tant que ciment social remplit une fonction indispensable. Mais comment la confiance se développe-t-elle ? Quelles sont les conditions nécessaires au développement de la confiance ? Qu’est-ce qui la met en danger et comment la protéger durablement ?
La confiance – aveugle ou justifiée ?
Deux adjectifs sont souvent utilisés en rapport avec la confiance : « aveugle » et « justifiée ». La confiance aveugle correspond à une espérance que les choses se passent bien. Les personnes qui font confiance n’ont aucune idée ou compréhension de la manière dont leurs biens ou leurs intérêts, confiés à d’autres, sont gérés. Cela peut être dû au fait qu’ils ne veulent pas ou ne peuvent pas s’y intéresser. Cela peut également être dû au fait que la personne, l’organisation ou l’institution mandatée ne veut pas montrer son jeu. Il est aussi de plus en plus fréquent que les structures responsables sont devenues si grandes et si compliquées qu’il est trop difficile, même pour les curieux, de garder un œil sur ce qui a été confié à d’autres. Il suffit de penser aux réglementations relatives à la commercialisation des denrées alimentaires, des médicaments, des véhicules à moteur et de nombreux autres produits commercialisables. Depuis des décennies, elles sont de plus en plus souvent confiées à des autorités internationales, voire à des organisations non gouvernementales à Bruxelles, Genève et ailleurs. Ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir les services de conseillers juridiques expérimentés sont aujourd’hui rapidement pris dans les filets de directives, règlements, normes et brevets élaborés par les organismes internationaux et, en cas d’infraction, sont sanctionnés par de lourdes amendes ou leurs produits sont purement et simplement retirés de la circulation.
Mais ceux qui s’efforcent de tirer profit de ces réglementations ne perdent pas le nord et exercent une influence directe sur les processus législatifs et réglementaires par l’intermédiaire de cabinets d’avocats, d’agences de lobbying ou de représentants d’associations puissantes. 25 000 lobbyistes disposant d’un budget annuel de 1,5 milliard d’euros influencent, au nom de leurs bailleurs de fonds, ce qui est important pour l’ensemble de la population européenne. Dans ces conditions, même les partisans de l’UE ont du mal à garder une vue d’ensemble, et si quelqu’un fait encore confiance à certains politiciens de Bruxelles, il s’agit probablement d’une confiance « aveugle ».
Mais quelles seraient les conditions préalables à une confiance justifiée ? Il y a deux conditions fondamentales très importantes. Premièrement, il doit y avoir de la transparence. Et deuxièmement, elle doit être utilisée.
Les membres d’une communauté ont besoin de transparence chaque fois qu’ils confient leur pouvoir ou leur argent à quelqu’un. Chacun doit pouvoir savoir ce qui est fait des biens qu’il ou elle a confiés à autrui. Et ceux qui prennent des décisions en tant que représentants mandatés de la communauté doivent savoir qu’ils sont sous observation et qu’il pourra leur être demandé de rendre des comptes à tout moment. Lorsque ces conditions sont réunies, les deux parties savent que les abus ne seront pas tolérés. Cela rend la vie plus facile et plus productive, car il est facile de dissiper les doutes qui pourraient survenir. Dans une petite organisation ou dans une communauté villageoise, il est possible de créer la transparence nécessaire à une confiance justifiée. Cependant, plus l’organisation communautaire s’agrandit et s’étend, plus elle devient obscure, et plus l’effort pour créer une véritable transparence pour toutes les parties concernées sera important.
La méfiance coûte de l’énergie et de l’argent
Les organisations nationales comptant plusieurs milliers de membres utilisent des médias spéciaux à cette fin et emploient des services entiers pour donner à leurs membres le sentiment que leur confiance est justifiée. Les dénonciateurs ou les journalistes d’investigation ébranlent parfois ce sentiment, ce qui entraîne généralement un investissement important dans ce que l’on appelle « l’effort de méfiance » et mobilise les ressources correspondantes de la communauté. Souvent, des services entiers de conformité sont mis en place à la suite de scandales. Toutefois, l’externalisation de la gestion de la transparence ouvre naturellement la voie à d’autres formes d’intransparence. Les sociétés professionnelles de conformité ou de conseil introduisent en fin de compte leurs propres intérêts économiques dans les processus de prise de décision. (5) De tels procédés rappellent parfois la vente d’indulgences au Moyen Âge.
Mais la confiance ne s’achète pas. Nous constatons aujourd’hui que le pouvoir confié par le peuple à ses représentants politiques fait l’objet d’abus flagrants. De nombreuses administrations et juridictions n’exercent plus leurs fonctions constitutionnelles en toute indépendance. Ils subissent la pression de politiques corrompues et, en raison du manque de transparence des processus décisionnels, une méfiance croissante se répand au sein de la population. Les communautés semblent dépassées et même certains de leurs dirigeants semblent impuissants. Il y a beaucoup d’injustice et de souffrance à l’heure actuelle. Et les auteurs de cette injustice et de cette souffrance, ainsi que leurs complices doivent rendre des comptes. Ils ont grossièrement abusé du pouvoir qui leur a été confié, pour eux-mêmes ou pour les intérêts privés d’autres personnes. Outre une réévaluation juridique et morale, nous devrions donc nous réorienter de manière à ce que la confiance justifiée puisse à nouveau prévaloir à l’avenir.
La subsidiarité, un principe magique
Subsidiaire signifie quelque chose comme « se substituer ou aider, mais seulement quand c’est nécessaire ».
Le principe de subsidiarité stipule qu’un problème doit – si possible – être résolu là où il se pose. L’unité supérieure, plus grande, ne doit intervenir que si l’unité plus petite n’est pas en mesure d’assumer seule la tâche.
Par exemple, la municipalité, en tant que niveau politique le plus bas, doit assumer autant de responsabilités que possible. Ce n’est que lorsqu’une tâche dépasse ses capacités que la région, l’unité supérieure, intervient. Il en est de même pour l’État au niveau national qui, le cas échéant, se substitue aux régions et les décharge de leurs responsabilités.
Le principe de subsidiarité a acquis un statut juridique dans l’UE lorsqu’il a été incorporé dans le traité de Maastricht de 1992. Depuis lors, il a été proclamé comme l’un des principes fondamentaux de l’UE, bien qu’à l’heure de la mondialisation des pouvoirs, il soit de plus en plus oublié ou supprimé.
L’article 5. (1) du traité européen stipule que « …L’utilisation des compétences de l’Union est régie par les principes de subsidiarité et de proportionnalité » Et (3) « En vertu du principe de subsidiarité, dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union n’intervient que si et dans la mesure où les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les États membres, tant au niveau central qu’au niveau régional et local, mais peuvent être mieux réalisés, en raison de l’échelle ou des effets de l’action envisagée, au niveau de l’Union ». La promesse de subsidiarité a largement contribué au fait que des communautés fonctionnant bien, telles que les États-nations scandinaves initialement sceptiques, ont osé adhérer à l’UE.
« Mais ….. peut être mieux réalisé au niveau de l’Union » est une formulation qui a ouvert la porte à l’influence croissante du lobbying mondialiste, qui entre-temps a progressivement fait de l’idéal européen de subsidiarité, une pièce de musée.
Pour les pouvoirs qui sont traditionnellement organisés en hiérarchies, comme les clans féodaux, les organisations autocratiques, les entreprises économiques oligarchiques ou privées, toutes les formes de subsidiarité ou de démocratie sont systématiquement incompatibles. C’est pourquoi leurs membres tentent le plus souvent de dissimuler toute dérive autocratique ou totalitaire par de la propagande et en apaisant l’opinion publique. Lorsqu’ils agissent pour du gain économique et de l’influence politique, ce sont eux qui emploient des sociétés de relations publiques ou l’industrie du lobbying pour contourner secrètement les voies démocratiques du changement. En Europe, de telles stratégies de corruption ont considérablement corrodé les principes démocratiques communs.
La subsidiarité intègre l’idée d’une société auto-organisée, qui est également à l’origine de la démocratie. Le principe de la dignité humaine nécessite que la structure du pouvoir soit organisée par la base et vers le haut de la hiérarchie. L’égalité des droits pour chaque être humain est valable depuis l’échelon le plus bas de nos sociétés. Mais dans une hiérarchie qui n’a pas été établie ou du moins légalement encadrée de manière transparente et démocratique, l’égalité des droits est hors de portée.
Face à ce scénario, une décentralisation du pouvoir et des structures médiatiques s’annonce comme une idée salvatrice.
De nombreux sociologues et politologues s’accordent à dire qu’une véritable démocratie n’est possible que dans des communautés organisées sur une base subsidiaire. (6) La Suisse pourrait être un exemple dont nous pourrions nous inspirer – même si d’autres motivations incompatibles, des influences secrètes et des opacités empêchent la mise en place d’une forme idéale de société. L’auto-organisation des communautés naît des rencontres entre les personnes dans leur vie quotidienne. Cependant, comme ces rencontres ne sont ni prévisibles ni planifiables, le mieux que l’on puisse faire, à mon avis, est de discuter de certains principes qui pourraient permettre de poser plus facilement les bonnes questions au bon moment.
Une formule pour une auto-organisation résiliente
En guise d’aide-mémoire et de résumé de ce que j’ai dit, je propose donc la formule mnémotechnique suivante :
R= Résilience, T= Transparence, S= Taille, C= Complexité
Une communauté est d’autant plus forte et résiliente que ses membres peuvent voir et comprendre ce qui s’y décide (T). Plus une communauté s’agrandit (S) et se complexifie (C), plus les choses risquent de mal tourner.
Dans le passé, et encore aujourd’hui dans certains pays, il y a eu des communautés humaines dans lesquelles seuls quelques-uns pouvaient décider et les autres devaient obéir. Les dirigeants féodaux exerçaient ce type de pouvoir, qu’ils obtenaient par la force ou dont ils héritaient avec l’assentiment de leurs subordonnés, au sein de leurs clans. Ils établissaient les règles et exploitaient leurs sujets pour leurs resources, souvent avec violence. Dans de telles structures, la dignité humaine, les droits de l’homme et la liberté ne sont pas des droits fondamentaux qui s’appliquent équitablement à tous. Voilà comment se caractérise le régime féodal et il serait probablement encore plus sophistiqué et donc encore plus radical dans un nouvel ordre mondial (« reconstruire en mieux ») planifié par le Forum économique mondial et ses partisans.
Les droits fondamentaux individuels s’appliquent dans les sociétés à prétention démocratique. C’est d’eux que découle le pouvoir du peuple, qui choisit, lors d’élections libres et indépendantes, les représentants à qui il confie son pouvoir. Le pouvoir émane de la population et est confié pour une durée limitée à certains hommes politiques, administrations, tribunaux et autres institutions. Ce pouvoir doit être fondé sur une confiance légitime afin de le protéger de toute influence extérieure et de tout abus. (3)
En démocratie, les individus sont tous très différents, mais ils ont tous les mêmes droits. Les différends et les conflits qui surgissent entre différentes personnes et leurs intérêts divergents font l’objet d’une médiation ou d’une résolution pacifique, l’usage de la force étant un monopole contrôlé démocratiquement. Tout cela se déroule selon des règles contraignantes qui ont été élaborées et proclamées démocratiquement par les représentants élus du peuple.
Toute force émane donc du peuple, doit être contrôlée par le peuple et est utilisée par celui-ci pour créer de nouvelles règles si nécessaire. La participation active à la vie de sa propre communauté exige de comprendre ces interrelations et d’assumer ses responsabilités en tant qu’humain. La formule ci-dessus a pour but de rappeler que les capacités humaines sont limitées et que les gens, partout dans le monde, doivent organiser leur coexistence à l’échelle humaine de manière à pouvoir dire : « Ici, je suis chez moi, ici, je connais mon chemin ».
Suggérer une correction